Avec la prise de Phnom Penh par la guérilla khmère rouge le 17 avril, le Cambodge entre dans son année zéro, pour reprendre le titre d’un des tout premiers livres alertant le monde sur les atrocités commises en 1977, publié par le Français François PonchaudLien externe.
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Immédiatement après la prise de la capitale, les jeunes maquisards ultra-maoïstes font évacuer l’ensemble de ses plus de deux millions d’habitants, prétextant un risque de bombardement américain. La très grande majorité ne reviendra jamais.
Durant les 3 ans, 8 mois et 20 jours où sévit le régime de Pol Pot, près de 2 millions de Cambodgiens périssent (un quart environ de la population d’alors) principalement les citadins, les intellectuels, les minorités, notamment musulmanes et vietnamiennes.
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Les maux du Cambodge dans le rétroviseur de Rithy Panh
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Il y a 40 ans, les jeunes maquisards communistes de Pol Pot instaurent leur régime de terreur et de mort par la prise de Phnom Penh. Cinéaste de la mémoire cambodgienne, Rithy Panh revient sur cette tragédie et son dernier film présenté en première mondiale à Genève le mois dernier. Dans la foulée de leur…
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