Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,
Vous le savez probablement, dans les vieux couples, il peut parfois y avoir quelques tensions. C’est justement ce qui semble se passer actuellement entre Berne et Paris. De plus amples détails sur ce remake de «Je t’aime moi non plus» dans cette sélection de l’actualité du jour.
Bonne lecture,
L’économie suisse semble avoir bien récupéré du ralentissement dû à la pandémie. En 2021, les exportations helvétiques ont bondi de 15,2% à 259,5 milliards de francs. Un tel niveau est qualifié de «record» par l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières.
Comme de coutume, les produits chimiques et pharmaceutiques restent les secteurs qui pèsent le plus lourd dans les exportations suisses. De manière générale, la plupart des secteurs sont en progression; en particulier dans le domaine du luxe, avec notamment d’excellents résultats pour l’horlogerie et la bijouterie, qui avaient particulièrement souffert de la pandémie en 2019.
Les importations ont également fortement augmenté l’an dernier, progressant de plus de 10% pour se hisser au-delà des 200 milliards de francs. Cette hausse des importations est notamment portée par les produits chimiques et pharmaceutiques, mais également par le groupe des métaux. A signaler que les produits énergétiques ont connu une progression remarquée de 69% à 9,53 milliards de francs, résultant d’une forte hausse des tarifs dans le secteur.
Au final, la balance commerciale de la Suisse a connu l’an dernier un important excédent de 58,7 milliards de francs. C’est une progression significative par rapport aux 43 milliards d’excédent de l’année précédente.
- Les principaux résultats commerciaux à découvrir dans cette dépêcheLien externe diffusée sur le site de RTS Info
- Autre dépêcheLien externe portant plus spécifiquement sur les exportations horlogères dans le magazine économique Bilan
- Dans l’horlogerie, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne, comme le montre cet article de swissinfo.ch
Un parc d’attraction centré sur le chocolat Cailler devrait voir le jour à la fin 2025. Il se situera à Broc, dans les Préalpes fribourgeoises, autour de l’usine historique de la célèbre marque de chocolat suisse, aujourd’hui propriété du géant alimentaire Nestlé.
Le projet a été officiellement présenté mercredi, conjointement par Nestlé Suisse et le groupe d’investisseurs fribourgeois Jogne Invest. Les investisseurs locaux se chargeront du financement, de la construction et de la gestion du parc, tandis que Nestlé mettra à disposition les terrains et les surfaces nécessaires, tout en apportant la notoriété de la marque Cailler.
Le montant initial pour ce projet est de 80 millions de francs. Un projet d’envergure donc, avec à la clef la création de 200 emplois. Et si le parc fonctionne bien, des projets de développement sont déjà prévus dès 2030.
Le succès devrait logiquement être au rendez-vous. Le site de production de Broc propose déjà une animation pour les touristes – la Maison Cailler – qui comprend notamment une exposition, des dégustations et une boutique. La Maison Cailler reçoit environ 400’000 visites par an, ce qui en fait l’un des principaux sites touristiques du pays.
- PrésentationLien externe du projet sur le site de RTS Info
- Article de swissinfo.ch consacré au centenaire de la chocolaterie Cailler, en 2019
- Autre article de swissinfo.ch consacré au château de Chillon, la principale attraction touristique du pays avant la pandémie
Les relations entre la France et la Suisse sont «anciennes et profondes», selon les termes diplomatiques d’usage. Dans les faits, comme dans tous les vieux couples, il y a des hauts et des bas. Et actuellement, même les termes les plus diplomatiques peinent à masquer le fait qu’il y a un peu d’eau dans le gaz entre Berne et Paris.
Les relations semblent s’être crispées depuis que le Conseil fédéral a préféré choisir l’avion furtif américain F-35 au «Rafale» français pour moderniser l’armée de l’air suisse. C’est du moins le point de vue helvétique.
La Suisse a le sentiment d’être de plus en plus marginalisée sur la scène européenne, par exemple dans le domaine du programme européen de recherche Horizon. Dernier incident en date: elle n’a pas été conviée à deux réunions ministérielles européennes auxquelles elle participe généralement. Assumant depuis quelques jours la présidence tournante de l’UE, la France a omis de l’inviter.
Du côté de Paris, on réfute toute idée de rétorsion envers la Confédération. La France estime que la Suisse s’est elle-même mise en marge en mettant un terme aux négociations avec l’UE sur un accord institutionnel.
- L’avis du ministre suisse de l’Économie Guy Parmelin sur les relations franco-suisses à lireLien externe sur le site de 20 Minutes
- Ces mêmes relations commentées par l’ambassadeur de France en Suisse dans une interviewLien externe au Téléjournal de la RTS
Plus
En France toujours: Paris, la «Ville Lumière», a parfois des côtés bien sombres. La mort d’un homme âgé laissé pendant des heures à l’abandon, blessé, en pleine rue, scandalise la plupart des médias hexagonaux.
La victime de ce drame est le photographe suisse René Robert. Âgé de 84 ans, il a visiblement chuté dans la rue et a agonisé dans l’indifférence des passants. L’alerte a finalement été donnée par un SDF. Mais les secours, arrivés après 9 heures, n’ont rien pu faire pour le sauver d’une hypothermie extrême.
Installé depuis de nombreuses années à Paris, René Robert, d’origine fribourgeoise, était un photographe de renom. Il était notamment connu pour des photographies de danseurs de flamenco.
- Le drame de René Robert expliqué sur le siteLien externe 20 Minutes
- Un articleLien externe du Figaro pour mieux connaître la vie et l’œuvre de René Robert
Quatre objets, votre avis: participez au sondage de la SSR sur les votations!
Le peuple vote le 13 février 2022 sur quatre projets fédéraux. Au programme, deux initiatives populaires, qui demandent respectivement l’interdiction de l’expérimentation animale et de la publicité pour le tabac ciblant les jeunes et les enfants, ainsi que deux référendums, le premier sur un paquet d’aide destiné aux médias, le second contre l’abrogation d’un impôt sur les grandes sociétés au niveau national.
Nous aimerions savoir comment vous vous positionnez par rapport à ces quatre projets et si vous avez déjà décidé de glisser un oui ou un non dans l’urne. Participez au sondage de la SSR, auquel vous accédez en cliquant iciLien externe.
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