Aujourd’hui en Suisse

Chères et chers Suisses de partout,

Bienvenue à Lugano! La joie de se retrouver est palpable dans les travées du Congrès des Suisses de l’étranger, où l’on note aussi la présence de nouvelles déléguées et de nouveaux délégués en nombre. Et comme à chaque fois, SWI swissinfo.ch est aussi présent, avec ses journalistes et son stand, lieu de rencontres.

Les préoccupations de la diaspora – qui sont aussi les vôtres – restent les mêmes: vote électronique, question européenne prestations que la Suisse fournit à ses immigrés notamment. Mais cette année, elles semblent devoir être empoignées avec une nouvelle vigueur. Et on ne peut que s’en réjouir.

Bonne lecture et excellent week-end,

Auslandschweizer-Organisation / Adrian Moser

Elles et ils sont toutes et tous à Lugano, où s’est ouvert aujourd’hui le 98^e Congrès des Suisses de l’étranger. Beaucoup de nouveaux visages pour cette première rencontre physique après deux ans de pause forcée due au Covid. SWI est présent en force sur place, où une résolution a déjà été votée sur le maintien de la libre-circulation avec l’UE.

Les Suisses de l’étranger sont «extrêmement préoccupés» par l’évolution des relations entre la Suisse et l’Union européenne. À Lugano, ils ont très nettement adopté une résolution qui demande au Conseil fédéral d’élaborer une stratégie claire pour le maintien de l’accord sur la libre circulation des personnes.

Venue d’Argentine, Alexia Berni est une des nouvelles déléguées, qui participe pour la première fois au Congrès. Ce qu’elle en attend? «Rencontrer des collègues et échanger des expériences avec d’autres Suisses de l’étranger». Mais le plus important pour elle est de «rapporter des réponses aux revendications et aux besoins de mes 16’000 compatriotes en Argentine».

• Suisse-UE: la diaspora helvétique exige une stratégie claire du gouvernement – Samuel Jaberg
• Des thèmes récurrents, mais débattus avec un nouvel élan – Balz Rigendinger
• Rencontre avec les nouveaux visages du Congrès – Melanie Eichenberger leur a demandé ce qu’elles et ils en attendaient
• Point fort SWI – Zoom sur les préoccupations des Suisses de l’étranger
• Le programmeLien externe du Congrès

Keystone / Peter Schneider

Après vingt ans d’échecs successifs, le peuple suisse pourrait bien accepter le 25 septembre une réforme du système des retraites, avec un relèvement de l’âge légal pour les femmes – qui passerait de 64 actuellement à 65 ans. C’est ce que laisse prévoir le premier sondage de l’Institut gfs.bern pour le compte de la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR), dont swissinfo.ch fait partie.

Le peuple doit se prononcer sur deux objets, et il devra accepter les deux pour que la réforme AVS 21 puisse entrer en vigueur. Il y a d’une part un relèvement du taux de TVA destiné à consolider le financement des retraites, et d’autre part la réforme elle-même, qui suppose une modification de la Loi fédérale sur l’assurance-vieillesse et survivants.

Et ce double oui semble être du domaine du possible, avec respectivement 65% et 64% d’opinions favorables pour les deux objets. L’échec reste en revanche l’issue la plus probable pour l’initiative contre l’élevage intensif et le référendum contre deux impôts touchant les grandes entreprises, avec 51% d’avis favorables pour la première (mais on sait que les initiatives perdent toujours du terrain en cours de campagne) et 49% pour le second.

• L’article de Giannis Mavris
• Point fort SWI – Votations fédérales du 25 septembre 2022

Keystone / Salvatore Di Nolfi

Quatrième annulation de rang pour le Salon de l’auto de Genève, qui ne pourra pas se tenir en février 2023 à Palexpo. Les organisateurs invoquent «les incertitudes qui pèsent sur l’économie et la géopolitique mondiales» et des risques liés à l’évolution de la pandémie. L’avenir de la manifestation pourrait bien être à Doha, au Qatar.

Les raisons de cette nouvelle annulation sont plus ou moins les mêmes que pour celle de cette année. L’organisation s’est heurtée à une méfiance des principaux concernés, les constructeurs. A fin juillet, on apprenait que Mercedes, Nissan et Ferrari ne viendraient pas. Le secteur automobile a des difficultés, des soucis d’approvisionnement, mais aussi de nouvelles stratégies de communication et d’interaction avec ses clients.

C’est justement ce qui pourrait faire le lit du Salon prévu en novembre 2023 à Doha, et organisé par les Genevois. «Notre plateforme de Doha présente le plus grand potentiel de succès. Son format, permettant notamment de mettre les véhicules en action, répond à une demande des marques», a dit à l’agence Keystone-ATS Sandro Mesquita, directeur général du Salon de Genève.

Quant à l’avenir du salon à Genève même, il est plus qu’incertain. Ce printemps déjà, le même Sandro Mesquita avait dit à plusieurs médias que si le Salon ne pouvait pas se tenir à Genève en 2023, après trois ans sans aucune rentrée financière, l’aventure serait terminée.

• La nouvelle annulation du Salon de l’auto de Genève pose la question de sa survieLien externe – Le Temps (accès libre)
• L’édition 2023 du Salon de l’auto à Genève est annuléeLien externe – RTS Info

Keystone / Karl-josef Hildenbrand

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