Aujourd’hui en Suisse

Helvètes du monde, yodelè i ou,

Le ministre des Affaires étrangères, Ignazio Cassis, termine jeudi sa tournée asiatique, dont le point d’orgue a été sa visite en Chine. Entre tentatives de ralliement au sommet mondial pour la paix en Ukraine et intérêts économiques, l’opération séduction revêtait une importance non négligeable.

Dans le sillage des discussions sur les retraites, les prestations complémentaires de l’AVS se fraient une place sur le devant de la scène. Je vous parle aussi d’hypertension et de yodel.

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Lors d’un point presse à l’ambassade de Pékin, Ignazio Cassis a évoqué ce mercredi une Chine «très ouverte» à participer au sommet pour la paix en Ukraine. Le ministre des Affaires étrangères était en Chine dans le cadre de sa tournée asiatique.

Ignazio Cassis a rencontré son homologue Wang Zi et le vice-président chinois Han Zheng, dans le but «d’éveiller la volonté de contribuer à un processus de paix, chacun avec ses particularités». La Chine n’a pour l’instant pas donné de réponse quant à sa participation.

La Suisse tente de rallier à sa démarche les grands pays du BRICS, dont plusieurs sont proches de la Russie. Il a ainsi entamé une tournée de plusieurs jours en Asie, passant notamment par l’Inde. Le ministre indien des Affaires étrangères se serait aussi déclaré «ouvert» à l’initiative de paix suisse.

Outre la thématique ukrainienne, la visite d’Ignazio Cassis en Chine a été l’occasion de renouer un dialogue stratégique avec la Chine. La première stratégie de politique étrangère de la Suisse à l’égard du géant asiatique arrive à échéance en 2024. Toutefois, face à l’augmentation des risques sécuritaires liés à ce pays, la Suisse est sous pression pour recadrer cette relation.

• L’articleLien externe du Temps (sur abonnement)
• Comment les relations entre la Suisse et la Chine résistent aux tempêtes géopolitiques
• Le communiquéLien externe de presse du DFAE

© Keystone / Christian Beutler

Environ 230’000 personnes à la retraite auraient droit à des prestations complémentaires (PC) en Suisse, mais elles ne les touchent pas. Pro Senectute Suisse estime que la procédure de demande doit être simplifiée.

Une étude de la Haute école zurichoise des sciences appliquées (ZHAW) révèle qu’environ 15,7% des personnes retraitées qui auraient droit aux PC ne les touchent pas. Plusieurs raisons sont en cause, selon Peter Burri Follath de Pro Senectute Suisse.

Tout d’abord, il arrive que les personnes concernées ne soient pas conscientes qu’elles pourraient bénéficier des PC. Parfois, c’est la procédure qui peut s’avérer trop complexe pour elles. Enfin, la stigmatisation sociale représente un grand frein psychologique, demander des PC étant perçu comme un échec.

Le non-recours aux PC concerne surtout les femmes, les personnes qui n’ont pas la nationalité suisse, les veufs ainsi que les personnes qui n’ont pas suivi de scolarité supérieure. Le phénomène est particulièrement répandu dans les communes rurales. À noter que les retraités suisses résidant à l’étranger n’ont pas droit aux prestations complémentaires.

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• Notre grand débat sur les retraites

Keystone / Maurizio Gambarini

Une start-up lausannoise lance une application qui permet de mesurer sa tension artérielle avec son smartphone. Elle espère qu’à terme, elle sera prise en charge par les assurances.

Quelque 1,3 milliard de personnes souffrent d’hypertension dans le monde – un mal bien souvent silencieux. Pourtant, elle peut avoir de graves conséquences, comme des infarctus ou des accidents vasculaires cérébraux (AVC).

Habituellement mesurée chez le médecin traitant, la tension peut afficher des valeurs faussement élevées si le patient ou la patiente est quelque peu stressé. C’est pour contrer ce phénomène que le nouveau dispositif a été imaginé par des chercheurs du Centre hospitalier universitaire de Lausanne (CHUV) et développé par la start-up Biospectal.

L’application OptiBP – c’est son nom – permet une mesure tout le temps, dans l’environnement du patient, et refléterait ainsi mieux la réalité. Elle fonctionne grâce à la caméra du téléphone, qui enregistre le flux sanguin et le restitue en valeur de pression artérielle.

• L’articleLien externe de la RTS
• Notre dossier spécial sur les start-up suisses

SRF-SWI

Le premier club de yodel gay de Suisse a vu le jour. C’était un rêve de longue date du chef d’orchestre et chanteur Franz Markus Stadelmann.

L’idée de fonder un club de yodel avec des hommes gay trottait depuis longtemps dans la tête de Franz Markus Stadelmann. Ouvertement homosexuel, le Suisse est connu dans le milieu du yodel. Il dirige déjà plusieurs chœurs, dont le «Jodlerklub Männertreu», qu’il a créé avec son partenaire et trois amis.

Franz Markus Stadelmann espère que ce projet pourra permettre à des hommes gay de chanter ensemble. Mais tous les hommes y sont les bienvenus, qu’ils soient homosexuels ou non. Quelques personnes se sont déjà inscrites. L’objectif est d’atteindre au moins 20 membres.

De même, il n’est pas nécessaire de savoir yodler pour participer. «Dans un club de yodleurs, ‘seuls’ deux ou trois chanteurs yodlent. Tous les autres chantent, comme dans les autres chorales», explique Franz Markus Stadelmann.

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• Elle a yodlé sur les routes du jazz et rêve d’étourdir la Suisse