Droits humains et vente d’armes sont-ils compatibles?
Bien qu’elle fasse partie des pays ayant une législation sur les d’exportation d’armes parmi les plus dures, la Suisse n’est pas au-dessus des critiques. Est-il réellement possible de concilier la tradition humanitaire de la Confédération et les intérêts des industriels de l’armement helvétiques?
Après des années d’intenses négociations, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté le 2 avril 2013 le premier traité international contraignant sur le commerce des armes (TCA). Son but est de réglementer une industrie qui pèse plusieurs dizaines de milliards de dollars et d’empêcher ainsi la vente d’armes dans des zones en conflit.
La Suisse a beaucoup œuvré pour la signature de ce traité. Mais peut-elle, tout en se faisant le chantre de réglementations plus strictes, soutenir une industrie domestique qui a exporté pour près de 700 millions de francs d’armes et de composants d’armes en 2012?
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