Aujourd’hui en Suisse

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Il n’a pas la notoriété d’Alexei Navalny. Mais comme l’opposant russe, il est embastillé dans une ancienne république soviétique pour ses opinions. Huseyn Abdullayev est détenu en Azerbaïdjan par le régime du président Ilham Aliyev. En dépit de tous ses droits, dénoncent des experts de l’ONU, dont le Suisse Nils Melzer.

Vu les liens économiques étroits entre la Suisse et la république caucasienne, Berne a les bons canaux pour plaider la cause de l’opposant azerbaïdjanais.

Bonne lecture,

Keystone / Roman Ismayilov

Ce mardi, des experts indépendants mandatés par l’ONU demandent une nouvelle fois que Bakou libère l’opposant Huseyn Abdullayev. Un appel que la diplomatie suisse pourrait relayer vu les relations étroites entre l’Azerbadjian et la Suisse.

Emprisonné une première fois alors qu’il était membre du parlement de la République d’Azerbaïdjan, Huseyn Abdullayev a, par la suite, trouvé asile en Allemagne.

C’est en Turquie qu’il a été arrêté une deuxième fois en 2018, les autorités turques l’extradant rapidement à Bakou où il est emprisonné depuis lors. Dénonçant les multiples violations de ses droits, les experts s’inquiètent aussi de la détérioration de l’état de santé du prisonnier.

De fait, il ne fait pas bon critiquer les autorités de cette république du Caucase conduite par l’indéboulonnable Ilham Aliyev, son président depuis 2003, un poste précédemment occupé par son père Heydar Aliyev.

Nouer des liens économiques avec ce régime autocratique s’avère nettement plus profitable, en particulier dans le secteur énergétique. Une perspective bien comprise en Suisse depuis les années 2000, comme le raconte mon confrère Giannis Mavris.

• La Suisse et l’Azerbaïdjan: pas de corruption, mais de la coopération (swissinfo.ch)
• L’appel à libérer Huseyn AbdullayevLien externe des experts en droits humains de l’ONU (en anglais)
• La guerre du Haut-Karabakh a repris comme un feu mal éteint (swissinfo.ch)

Keystone / Anthony Anex

Brouillard persistant entre la Suisse et l’UE. Le point de presse du Conseil fédéral lundi soir n’a pas dissipé les malentendus.

C’est à l’issue des échanges avec les commissions de politique extérieure des deux Chambres du parlement suisse que le gouvernement a répondu aux questions des médias.

Comme le relève le journal Le Temps, Berne et Bruxelles racontent deux histoires différentes des dernières discussions entre la Suisse et l’Union européenne. «La Suisse et l’UE se sont livrées à une guerre de l’information sans précédent à propos de l’accord-cadre institutionnel», écrit le quotidien romand.

Difficile pour l’heure d’y voir clair sur des divergences connues de longue date, tant Bruxelles que Berne assurant avoir fait des concessions sur ces questions, sans plus d’explications.

• Entre la Suisse et l’UE, la guerre de l’info (Le Temps/abonnésLien externe)
•  Ce qu’un échec de l’accord-cadre coûterait à la Suisse (swissinfo.ch)
• Notre point fort sur les relations Suisse-UE

Bundesarchiv

Comment aller au restaurant, alors qu’ils sont fermés pour cause de covid? Ma consœur Emilie Ridard dévoile un trend haussier: l’usage du camping-car.

Cette roue de secours pour la restauration vient d’Allemagne et de Belgique. Elle consiste à prendre le volant de son camping-car pour se rendre sur le parking de son restaurant préféré et y déguster le plat de son choix.

Signe d’un engouement certain, une association – Au pays du camping-car –  propose une plateforme dédiée facilitant le contact entre tavernes et gastronomes ambulants.

Depuis son lancement en décembre 2020, plus de 100 établissements s’y sont inscrits, et la liste s’allonge chaque jour un peu plus, relève Emilie Ridard. À la plus grande joie des intéressés, comme le montre son reportage vidéo tourné aux Reussilles, dans le canton de Berne.  

• Lire et regarder: Au restaurant en camping-car (swissinfo.ch)
• La situation de la pandémie en Suisse (swissinfo.ch)