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Aujourd’hui en Suisse

Chères et chers Suisses de l’étranger,

Rassembleur et optimiste, c’est ainsi que s’est présenté le nouveau président de la Confédération Ignazio Cassis, lors du traditionnel discours de Nouvel An.

Le médecin tessinois voit Omicron comme le dernier acte de la pandémie et prévoit déjà des séances du gouvernement extra-muros.

A-t-il chaussé ses lunettes roses? Certains médias se posent la question. L’actualité nous le dira sous peu.

Bonne lecture,

Michael Buholzer/Keystone

Rentrée scolaire et coronavirus ne font pas bon ménage. La task force scientifique de la Confédération et plusieurs pédiatres recommandent des mesures pour limiter la transmission du Covid dans les écoles.

Prolonger les vacances des petits Suisses pour lutter contre la propagation d’Omicron? Une mesure qui n’est pas souhaitée et qui ne devrait intervenir qu’en dernier recours, selon les experts. Dans dix cantons de Suisses alémaniques, les élèves ont déjà repris le chemin de l’école. La Suisse romande et le canton de Berne suivront la semaine prochaine.

Les scientifiques proposent une série d’autres mesures pour limiter les contaminations à l’école. Ils proposent d’agir sur l’amélioration de la qualité de l’air, en utilisant des capteurs de CO2. Ils préconisent aussi le dépistage régulier des élèves, de faciliter la vaccination des 5 à 11 ans et garder à la maison les élèves qui présentent des symptômes.

«L’incidence de cas est telle que de nouvelles mesures n’auraient pas d’impact», a estimé le virologue Didier Trono, interviewé dimanche par la RTS. Il a cependant salué la réduction du temps de quarantaine introduite par plusieurs cantons, estimant que la multiplication des quarantaines risque de paralyser la société.

Keystone / Stefano Spinelli

C’est dans ce contexte chahuté qu’Ignazio Cassis fait ses premiers pas dans le costume de président de la Confédération. Le nouveau chef du gouvernement et ancien médecin cantonal tessinois se montre pour l’instant rassurant.  

«L’humanité a toujours vaincu les pandémies», a souligné dimanche Ignazio Cassis, dans son discours de Nouvel An. Le nouveau président a aussi voulu rassembler la population, en assurant que «la pandémie ne nous divisera pas».

«Il n’est pas nécessaire d’agir dans l’immédiat», a encore déclaré Ignazio Cassis dans une dans une interview au SonntagsBlick. À court terme, il faut éviter une surcharge des unités de soins intensifs, mais leur taux d’occupation actuel d’environ 80% dans tout le pays paraît «encore gérable», a affirmé le conseiller fédéral.

«Je suis médecin et je n’aime pas trop les affirmations et les suppositions, même si elles font partie de la politique», a-t-il encore souligné dans le journal 24 heures. Les chiffres de 20 000 contaminations par jour ne l’inquiètent donc pas particulièrement. «Les épidémies, dit-il, apparaissent et disparaissent généralement à la fin avec des virus très infectieux, mais qui entraînent des maladies moins graves.»

Getty Images/istockphoto / Metamorworks

Les algorithmes nous connaissent-ils mieux que nos supérieurs? La question que pose l’article de ma collègue May Elmahdi Lichtsteiner est très pertinente à l’heure où de nombreuses entreprises s’en remettent à l’intelligence artificielle pour évaluer leur personnel.

 «Je préfère travailler seul.» Sur une échelle de 1 à 10, quelle est votre réponse? Peut-être avez-vous déjà dû vous soumettre à ce type de questions dans le cadre de votre travail. En Suisse et ailleurs, les «People Analytics» sont en vogue au sein des services de ressources humaines.

Ces tests de personnalité sont censés permettre de mieux cerner les employés ou les candidats et les candidates à un poste. Ces techniques auraient le méritent de favoriser la diversité. «Il est beaucoup plus facile de programmer des algorithmes sans préjugés que de changer des millions d’humains», affirme Iris Bohnet, professeur à l’Université de Harvard.

Toutefois, le risque de ces technologies est d’obtenir l’effet inverse. Les algorithmes peuvent présenter les mêmes préjugés implicites que les humains, puisqu’ils apprennent de nous. «Le danger est de voir les préjugés implicites confortés par les People Analytics», met ainsi en garde la mathématicienne Joanna Bryson.

SWI

L’État doit-il subventionner les médias? À quelles conditions et comment préserver leur indépendance? Ces questions vont occuper les citoyennes et les citoyens suisses en ce début d’année, puisqu’ils voteront le 13 février sur un paquet d’aides financières aux médias.

Le 11 janvier à 17h30, notre émission SWI Arena sera consacrée à l’aide aux médias. Le débat entre la sénatrice Lisa Mazzone et le sénateur Philippe Bauer sera diffusé en direct sur swissinfo.ch. En tant que spectatrices ou spectateurs, vous avez également la possibilité de poser vos questions en direct grâce à notre chat spécial.

Le sénateur du Parti libéral-radical Philippe Bauer est l’un des rares Romands à faire partie du comité référendaire, qui estime que ces subventions sont «inutiles et nuisibles».

À l’inverse, Lisa Mazzone, sénatrice verte, considère que des aides sont essentielles pour «soutenir des médias pluriels et de qualité». 

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