![Araignée](https://www.swissinfo.ch/content/wp-content/uploads/sites/13/2022/11/d769d0b59b609ed352046f23bf6f9d5b-7599097-data.jpg?ver=79587776)
Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,
C’est Olivier à Berne.
Pour cette sélection de l’actualité de jeudi, je vous offre le grand frisson avec l’araignée Nosferatu, qui tisse de plus en plus sa toile en Suisse. Sinon, nous prendrons un peu de hauteur pour le second point fort du jour, avec Marco Sieber, celui qui pourrait bien devenir le deuxième Suisse dans l’espace.
Bonne lecture,
![Femmes couchée consultant un portable dans un aéroport](https://www.swissinfo.ch/content/wp-content/uploads/sites/13/2024/01/une-femme-couchC3A9e-par-terre-C3A0-l-aC3A9roport-regarde-sur-son-smartphone-data-48084663.jpg?ver=64424d95)
La crise sanitaire a montré que de bons canaux de communication pouvaient revêtir une importance capitale pour la communauté des Suisses de l’étranger. Mais elle a aussi montré qu’il manquait un tel outil, permettant de leur transmettre rapidement et efficacement des informations importantes. Désormais, ce manque est comblé.
La Direction consulaire du Département fédéral des Affaires étrangères lance une nouvelle application à destination des Suisses de l’étranger. Baptisée «SwissInTouch», elle a justement pour but de faciliter les échanges et permettre aux services consulaires de transmettre des informations plus rapidement à la diaspora suisse.
Outre les informations émanant de la Suisse officielle, la nouvelle application se concentre sur trois grands axes: la découverte, le conseil et le contact, tant avec la représentation helvétique sur le terrain qu’avec la centrale à Berne. Le contenu sera essentiellement fourni par Berne. Mais avec le temps, les consulats devaient également l’alimenter.
L’application est disponible dans les trois langues officielles suisses, ainsi qu’en anglais. Les différentes représentations peuvent également diffuser des informations dans la langue locale. Le développement de cette application a coûté 500’000 francs, soit moins d’un franc par Suisse de l’étranger.
- Toutes les explications de Johannes Matyassy, directeur de la Direction consulaire, dans une interview accordée à swissinfo.ch
![Présentation d un astronaute suisse au public](https://www.swissinfo.ch/content/wp-content/uploads/sites/13/2022/11/9c640957c1a0b27b7a314ccd94b6114c-545655940_highres-data.jpg?ver=e4892480)
Marco Sieber… Vous ne connaissez sans doute pas ce nom. Du moins pas encore, car ce Biennois de 33 ans pourrait bien atteindre un jour la célébrité en devenant le deuxième Suisse dans l’espace. Il vient de franchir une nouvelle étape vers son rêve d’atteindre le ciel, puisqu’il a été sélectionné pour rejoindre la nouvelle promotion d’astronautes de l’Agence spatiale européenne (ESA).
Marco Sieber a été choisi avec quatre autres Européens et Européennes – deux hommes et deux femmes – parmi près de … 23’000 candidatures. Il faut dire que l’homme est des plus brillants. Après son baccalauréat, il a suivi une formation de parachutiste dans les forces spéciales suisses, puis a obtenu ensuite son doctorat de médecine avec une thèse portant sur la chirurgie robotique.
Actuellement médecin urologue, Marco Sieber va maintenant rejoindre le Centre européen des astronautes, à Cologne. Après une formation de base de douze mois, il sera prêt pour rejoindre la Station spatiale internationale.
À ce jour, un seul Suisse est allé dans l’espace: le Vaudois Claude Nicollier. Sélectionné en 1978 dans le cadre de projets de l’Agence spatiale européenne, il avait rejoint la NASA en 1980. Il avait ensuite effectué quatre missions sur quatre navettes spatiales différentes au cours des années 1990.
- PrésentationLien externe de Marco Sieber sur le site de RTS Info
- Interview de Claude Nicollier qui évoquait en 2012 les enjeux de l’exploration spatiale du futur
- Article de swissinfo.ch qui résume l’apport scientifique suisse à l’aventure spatiale
![Voitures en ville de Berne](https://www.swissinfo.ch/content/wp-content/uploads/sites/13/2022/11/3a27f79a758e930cdbf68dfa1a804fe0-518193025_highres-data.jpg?ver=068aa6ea)
L’évaluation d’une association internationale d’automobilistes estime que la Suisse est le pays le plus favorable à la voiture en Europe. Le podium est complété par les Pays-Bas et la Belgique. Au total, 33 pays ont été pris en compte dans la comparaison.
Ce classement se base sur plusieurs critères. L’évaluation a pris en compte le nombre de morts sur les routes, la qualité et la densité du réseau routier ainsi que le prix des carburants.
Avec 1,71 mort sur les routes pour 1000 habitants, la Suisse s’en sort particulièrement bien au niveau de la sécurité. Elle devance par exemple nettement les Pays-Bas (2,83) et la Belgique (5,1). Par ailleurs, la densité relativement faible de 604 voitures pour 1000 habitants a joué en faveur de la Suisse, qui a peu d’embouteillages en comparaison européenne.
- La dépêcheLien externe ATS sur le sujet à lire sur le site d’ARC Info
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![Araignée](https://www.swissinfo.ch/content/wp-content/uploads/sites/13/2022/11/d769d0b59b609ed352046f23bf6f9d5b-7599097-data.jpg?ver=79587776)
Bien qu’Halloween soit déjà passé, un petit frisson pour terminer cette revue de l’actualité du jour. En raison du réchauffement climatique, une araignée particulièrement grande – du moins selon les standards locaux – fait sa toile en Suisse. Son nom à lui seul fait frémir: Nosferatu.
Cette araignée originaire du bassin méditerranéen se rencontre de plus en plus fréquemment au nord des Alpes. De couleur grise, son corps mesure 1 cm et demi et ces pattes 8 cm, ce qui en fait la plus grande araignée présente en Suisse. Outre cette taille impressionnante, son corps velu et une tache sur son dos, qui rappelle vaguement le vampire Nosferatu, en font le cauchemar des arachnophobes.
Pour ne rien arranger, la bête peut mordre les humains. Son venin, bien que non dangereux, peut être assez douloureux; la sensation va d’une piqûre de moustique à celle d’une guêpe. Cependant, elle ne se montre pas agressive et ne pique que si on la dérange.
Nosferatu se rencontre désormais dans plusieurs cantons. Mais toujours en plaine, le froid hivernal étant trop vif en montagne. Elle aime la chaleur des maisons et préfère se déplacer le soir venu.
- Une rencontre avec Nosferatu dans un appartement lausannois, relatéeLien externe sur le site du Matin
- Nosferatu, l’araignée qui affole les Suisses et les Allemands: un reportage radiophoniqueLien externe de France Bleu Lorraine Nord
- ReportageLien externe de l’émission «Mise au point» de la RTS sur l’arrivée de Nosferatu
- ArticleLien externe du Matin Dimanche sur ces araignées exotiques qui s’installent en Suisse
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