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Le Conseil fédéral

Aujourd’hui en Suisse

Chères et chers Suisses de l'étranger,

Après la démission de la conseillère fédérale Viola Amherd, les rumeurs vont bon train en Suisse. Qui va lui succéder? Et va-t-on assister à un autre départ du Conseil fédéral? Vous en saurez plus en continuant votre lecture.

Outre la politique, notre lettre d’information du jour s'intéresse à la piste de ski la plus célèbre de Suisse et aux dialectes valaisans presque oubliés.

Meilleures salutations de Berne,

Gerhard Pfister
Keystone / Anthony Anex

Un habitant de Suisse centrale, une Fribourgeoise, ou encore un Grison: Qui va succéder à Viola Amherd?

Comme toujours après une démission au Conseil fédéral, les spéculations vont bon train concernant les possibles candidats et candidates à la succession de Viola Amherd. Le parti du Centre n’a toutefois pas à craindre pour son siège. Personne ne nie qu’il peut y prétendre.

Dans la presse du jour, le nom de Gerhard Pfister arrive en tête des prédictions. Le conseiller national du centre a annoncé la semaine dernière qu’il quittait la présidence du parti. Et ce n’est un secret pour personne, le Zougois aspire à un siège au Conseil fédéral. À 62 ans, Gerhard Pfister est un «renard politique confirmé», souligne le Tages-Anzeiger, qui le considère comme favori au poste.

Concernant les possibles candidates, le nom de la conseillère aux États Isabelle Chassot est également cité. Cette Fribourgeoise de 59 ans représenterait la Suisse romande, mais elle n’a pas envie d’être conseillère fédérale, a-t-elle fait savoir à la RTS.

Un autre nom qui circule avec insistance est celui de Martin Candinas. C’est à ce conseiller national grison que l’on doit le fait de savoir que les bulletins de vote en romanche se nomment «cedel electoral». En tant que président du Conseil national, ce politicien de 44 ans annonçait toujours les résultats dans cette langue. Martin Candinas fait partie d’une jeune génération de personnalités politiques qui a néanmoins déjà beaucoup d’expérience.

Le conseiller aux États du centre Benedikt Würth figure également sur la liste des candidats. L’origine saint-galloise de ce politicien de 56 ans, marqué à droite du parti, pourrait jouer en sa défaveur, car Karin Keller-Sutter est issue du même canton.

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Ignazio Cassis
Keystone / Anthony Anex

Ignazio Cassis va-t-il lui aussi démissionner pour sauver le deuxième siège du PLR?

Place désormais aux rumeurs d’une nouvelle démission au Conseil fédéral. Ignazio Cassis pourrait-il bientôt se retirer aussi? Contrairement au seul siège du Centre, le deuxième siège du Parti libéral radical (PLR) au Conseil fédéral est devenu vacillant ces dernières années. Celui-ci est régulièrement remis en question, car la part d’électeurs et d’électrices du PLR a fortement diminué au fil des décennies.

Selon la «formule magique», le Centre n’a qu’un siège au Conseil fédéral. Il serait donc prédestiné à s’attaquer au deuxième siège du PLR. Un retrait prochain du Tessinois serait tactiquement judicieux, relève la SRF. Car l’élection pour sa succession aurait lieu lors de la session de printemps, soit avant celle pour le siège de Viola Amherd. Cela réduirait nettement le risque que le Centre s’y attaque.

Ignazio Cassis ne montre toutefois aucun signe de lassitude vis-à-vis de sa fonction, selon la SRF. Et le coprésident du Parti socialiste Cédric Wermuth ne croit pas non plus à une démission qui pourrait signifier la fin de la majorité bourgeoise au Conseil fédéral. Selon la présidente du groupe Aline Trede, les Vert-e-s renonceront à s’attaquer au siège du Centre. En cas de démission d’Ignazio Cassis, la situation serait toutefois différente, ajoute-t-elle. Le département des Affaires étrangères indique que son conseiller fédéral ne nourrit aucun projet de démission, rapporte le Tages-Anzeiger.

Des skieurs
Keystone / Marcel Bieri

Samedi aura lieu la mythique descente du Lauberhorn. Et selon le chef de piste, les conditions sont presque optimales cette année.

La course de ski la plus célèbre de Suisse aura lieu samedi à Wengen. Les skieurs dévaleront alors la piste du Lauberhorn à plus de 100 kilomètres par heure. Dans la Luzerner Zeitung d’aujourd’hui, le chef de piste Heinz von Allmen donne des informations sur les difficultés de préparer une piste de 4,4 kilomètres avec un dénivelé de plus de 1000 mètres. Cette année sera sa 30e édition.

Les athlètes critiquent régulièrement la piste, la trouvant trop molle, trop dure, trop glacée. Heinz von Allmen prend cela avec philosophie. «Durant toutes ces années, la piste n’a jamais été deux fois dans le même état». Mais cette année, les conditions sont presque optimales. Il a neigé tôt et la pluie a ensuite humidifié toute la piste. Enfin, le redoutable foehn de Guggi n’a pas fait son apparition.

Le Lauberhorn est plus qu’une simple descente; c’est un mythe, une montagne fatidique où beaucoup ont échoué ou sont devenus célèbres. Un habitant de Wengen veut conserver ce mythe: Hans Peter Gertsch envisage un musée du Lauberhorn. Et pas un petit musée de village: l’avant-projet prévoit un bâtiment de plusieurs étages qui coûterait à lui seul jusqu’à huit millions de francs. Une fondation doit être créée pour le financement. Selon Hans Peter Gertsch, la bonne réputation du Lauberhorn suffira à réunir l’argent. Le musée devrait être prêt en 2030 pour le centenaire de la course.

Une femme enseigne le patois.
KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

Afin d’éviter que la langue ne tombe dans l’oubli, en Valais, les bulletins météo sont désormais disponibles en francoprovençal.

La Suisse est un pays riche en dialectes – et cela ne concerne pas seulement les régions suisses allemandes. Il existe également des dialectes dans les autres langues nationales, par exemple le patois valaisan dans les régions francophones. Les dialectes existants incluent le patois de Bagnes, le patois d’Anniviers ou le patois d’Evolène.

Aujourd’hui, dans de nombreux endroits, seules les personnes âgées maîtrisent encore le patois, indique la RTS. Il n’y a qu’à Evolène que toutes les générations le connaissent encore. Pour promouvoir les dialectes, les «Amis du Patois de Troistorrents» publient désormais chaque semaine en ligne un bulletin météo dans l’un des dialectes régionaux.

Les dialectes francophones ont des influences provençales et ont été transmis comme langue orale dans les vallées de montagne du Valais. Le vocabulaire de la langue montre le lien étroit des locuteurs et locutrices avec la nature et il contient de nombreux termes de la vie quotidienne, explique une linguiste. En promouvant la langue, l’association veut aussi améliorer la position sociale du patois, car il a longtemps été dénigré comme «hostile au progrès et peu apprécié».

Des cavaliers à Berne
KEYSTONE/Anthony Anex Keystone / Anthony Anex

La Suisse en image

Quand est-il trop tard pour se souhaiter la bonne année? Nous en avons discuté entre collègues aujourd’hui à midi, mais nous ne sommes pas tous et toutes d’accord. Officiellement, il n’est apparemment pas encore trop tard. La réception de Nouvel An de la présidente de la Confédération a eu lieu hier à Berne, avec la participation des chevaux et cavaliers des «Berner Dragoner 1779».

Texte traduit de l’allemand à l’aide de DeepL/dbu

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