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Aujourd’hui en Suisse

Helvètes du monde, bonjour,

Guerre commerciale des États-Unis, suite, mais certainement pas fin. Les propositions de «solutions créatives» pour sortir la Suisse du pétrin abondent de toutes parts. Pendant ce temps-là, les bourses mondiales dégringolent.

Bonne lecture,

capsules de café nespresso
L’industrie du café helvétique devrait être fortement impactée par les mesures douanières états-uniennes. Keystone / Valentin Flauraud

Après l’annonce des droits de douane imposés aux partenaires commerciaux des États-Unis, les bourses européennes ont ouvert en chute libre lundi, dans le sillage des places asiatiques. Le Swiss Market Index (SMI) a dévissé de 6,6%. Plusieurs personnalités politiques et économiques réclament des actions de la part du Conseil fédéral.

Pour faire face au tremblement de terre économique annoncé, les personnalités politiques et économiques de tout bord y vont de leurs propositions. Si l’ancien ambassadeur de Suisse à Washington, Martin Dahinden, conseille de construire progressivement une relation avec la nouvelle administration américaine, l’ancien directeur de la Banque Nationale Philipp Hildebrand propose de rediscuter de l’acquisition de l’avion de combat américain F-35.

Quant au président du PLR Thierry Burkart, il brise le tabou du protectionnisme agricole et appelle par exemple à la suppression des taxes douanières sur les oranges américaines et à la réduction de ces taxes sur la viande de bœuf, «des produits importants pour les États-Unis et moins pour la Suisse». La gauche suisse mise plutôt sur des mesures de rétorsion telles que prévues par l’UE.

Pour l’instant, le Conseil fédéral estime qu’il est trop tôt pour faire des concessions. Il vient d’envoyer à Washington, pour la deuxième fois en quelques semaines, la secrétaire d’État à l’économie. La mission d’Helene Budliger Artieda est de tenter de décrocher un rendez-vous au sommet pour la présidente de la Confédération Karin Keller Sutter et/ou le ministre de l’Économie Guy Parmelin au mois d’avril.

site web sur l'e-ID
Le site internet du comité pro identité électronique. Keystone / Christian Beutler

Le peuple suisse devrait se prononcer à nouveau sur l’introduction d’une identité électronique. Le comité référendaire a annoncé lundi à Berne avoir récolté plus de 60’000 signatures contre le projet d’e-ID.

Le comité référendaire était accompagné en conférence de presse par les Jeunes UDC, l’UDF et Les Amis de la Constitution, un mouvement opposé aux mesures Covid. Il a dit disposer de plus de 60’000 signatures. Les orateurs ont critiqué un projet «antidémocratique» et «inutile», voire «dangereux» pour les citoyennes et citoyens.

Un premier projet avait été balayé dans les urnes en 2021. Le Conseil fédéral est revenu à la charge. Gratuite et facultative, la nouvelle e-ID doit permettre de faciliter certaines démarches administratives. Elle est très attendue par la diaspora suisse, pour qui elle simplifierait l’accès à de nombreux documents officiels, et devrait entrer en vigueur en 2026.

des jouets dans une crèche
La situation dans certaines crèches suisses est préoccupante. Keystone / Christian Beutler

Entre 2018 et 2024, les signalements de maltraitance ou de négligence dans les crèches ont quasiment triplé en Suisse romande. Dans le canton de Vaud, plus de 50% d’entre eux concernaient des cas de maltraitance. Le reste porte sur les conditions d’accueil et le non-respect des règles de sécurité et d’encadrement.

Le non-respect du règlement des taux d’encadrement représente un problème majeur. Le personnel n’est pas assez nombreux, et parfois pas suffisamment formé, par rapport au nombre d’enfants gardés. Le taux de départ dans la profession est de 30% par an, soit trois fois plus que dans d’autres métiers. Cela représente un risque supplémentaire pour la sécurité des enfants.

Du côté des parents, les témoignages recueillis par l’émission Mise au Point de la RTS font état d’un sentiment d’impuissance. Pire: le manque de place de crèche en dissuade certains de signaler des problèmes, par crainte de perdre sa place et de ne pas trouver de solution alternative, notamment pour les mères célibataires.

des gens font la queue pour manger de la raclette
La foule s’est pressée en Valais, pour battre le record du monde de plus grande raclette. Keystone / Jean-Christophe Bott

Le record du monde de la plus grande raclette a été battu samedi à Martigny, en Valais. En parvenant à regrouper 4893 personnes, les organisatrices et organisateurs de «The plus grande raclette of the world» ont réussi leur pari.

En mars 2025, la seconde édition de la plus grande «raclonette» avait attiré 2522 convives à Saint-Étienne, en France. «Nous ne pouvions pas laisser aux Français le record du monde de la plus grande raclette. Mais surtout, nous voulions montrer la raclette en tant que patrimoine culturel», a déclaré Samuel Bonvin, le directeur de myexpo, organisateur de l’événement.

Pour parvenir à servir les milliers de personnes présentes, pas moins de 361 «racleurs» et «racleuses» se sont mobilisés, dont le président du FC Sion Christian Constantin et l’ex-skieur de Coupe du monde William Besse.

Pour des questions de budget (15’000 francs à avancer) et de planification, les organisateurs n’ont pas convié de représentants du Guinness Book à valider leur résultat. «On sait qu’on est les meilleurs et ça nous suffit», a conclu Eddy Baillifard, l’ambassadeur de la raclette du Valais AOP.

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