Faut-il des correspondants étrangers pour bénéficier d’une bonne couverture internationale?
oui absolument, et dans les deux senses, moi-meme étranger en Suisse depuis long date, les erreurs et les mauvaises interpretations sont nombreuses.
La question est posée parfois de façon analogue concernant l'utilité de maintenir un réseau diplomatique à l'heure d'internet, alors que les informations sont accessibles en temps réel. À question analogue, réponse dans le même sens dans "Métier sans frontières - 40 ans au service de la diplomatie suisse", p. 269 ss.: "...il incombe toujours au diplomate présent dans le pays d'en prendre le pouls, de situer les événements dans leur contexte, de conseiller les délégations arrivant sur place". Quant à l'utilité d'un réseau consulaire, voir p. 273 ss:https://www.alphil.com/index.php/metier-sans-frontieres.htmlFrancis Cousin
Le correspondant à l'étranger est indispensable - tant qu'il travaille pour un média sérieux et qu'il peut rendre compte sans pression de ce qu'il voit. En Suisse, nous avons la chance d'avoir encore une presse d'investigation et disposant d'une certaine neutralité, notamment les canaux nationaux (RTS) et les correspondants étrangers sont précieux pour éclairer les situations que sans cela, nous ne pourrions voir de l'intérieur. Et certains deviennent des "marques", comme Georges Baumgartner à Tokyo...
Absolument
Oui et vous venez de le démontrer en dressant le portrait de Mme Karin Wenger, correspondante à l’étranger. Merci 😊
Oui, bien sur a la condition que les lecteurs 'interessent a ces pays, n'est pas?
Mon père, a été correspondant de la Nouvelle Gazette de Zurich (NZZ) et du Bund de Berne depuis les années 1920 jusqu'en 1946, année de son décès. Il résidait près de Paris dans la proche banlieue. De 1940 à 1944 il a été requis par ses employeurs de suivre le gouvernement français à Vichy où résidait également le Maréchal Pétain, Chef de l'Etat Français. Ma famille n'avait pu le suivre. Il avait été élu vice-président de la Presse Etrangère, assez nombreuse à Vichy où d'autres journaux suisses tels de Bâle ou Romands étaient représentés. Après la Libération de Paris il avait suivi et rendu compte à la NZZ des grands procès de Pierre Laval, chef du gouvernement de Vichy ainsi que celui du Maréchal Pétain.Oui il faut des correspondants à l'étranger pour maintenir et renforcer les liens avec la Suisse, car ne sont-ils pas une sorte d'ambassadeur de leur pays ?
Absolument le correspondant étranger vivant sur place est au coeur même de l'information au quotidien du pays où il vit.C'est un témoin incontournable et indispensable pour cerner une actualité vivante et mouvante et rendre compte avec objectivité des événements locaux.Mais le droit de presse et d'informations n'est pas évident dans les pays non démocratiques ou la censure veille et la désinformation existe...Le correspondant étranger" libre et indépendant ",aura plus de facilité linguistique pour glaner l'information et la retranscrire vers nous.Il faudra toujours veiller à l'objectivité et impartialité de cette information.
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