L’UDC va-t-elle trop loin en accusant le gouvernement suisse de «dictature» dans sa gestion de la pandémie?
L’Union démocratique du centre (UDC, droite conservatrice), le parti ayant le plus d’élus à la Chambre basse du Parlement ainsi que deux ministres sur les sept que compte le gouvernement suisse, affirme que la gestion de la pandémie a tourné en «dictature». Mais l’UDC n’apporte aucune preuve pour soutenir ses accusations à l’encontre du gouvernement.
Que pensez-vous de ces déclarations? Votre avis nous intéresse.
De l’article La polémique enfle après des accusations de «dictature» dans la gestion de la pandémie
La dictature en Suisse ? Rien de nouveau il y a longtemps qu'on la subit, c'est : obligé ou interdit
Comme Toni Luedi l'a mentionné ci-dessous, il existe actuellement une loi sur les pandémies qui donne plus de pouvoirs au Conseil fédéral. Cela ne me convient pas non plus. Le Conseil fédéral est un politicien, pas un médecin. La population, cependant, n'est plus tout à fait d'accord. Les "terrasses" sont ouvertes. À Berne, un groupe de jeunes a profité du soleil, en squattant la rue où il n'y a pas de circulation. À Zurich, 4 femmes d'affaires se sont assises sur les marches, dehors, au soleil. Le déjeuner était sur leurs genoux. Allons-nous maintenant nous amuser sur les marches lorsqu'il fera plus chaud et plus ensoleillé ? Le Conseil fédéral ................. et ainsi de suite. Donc je peux seulement dire, ne donnez pas à cet homme plus de compétence.
Wie Toni.Luedi weiter unten es schon erwähnte, besteht z.Zt. ein Pandemien Gesetz, welches dem Bundesrat mehr Kompetenzen erlaubt. Mir passt dies auch nicht. Der Bundesrat ist Politiker, kein Arzt. Das Volk macht aber nicht mehr ganz mit. Die "Terrassen" sind geöffnet. In Bern genoss eine Gruppe Jugendlicher die Sonne, auf der Strasse hockend, wo kein Verkehr durchkommt. 4 Geschäftsfrauen sassen in Zürich auf der Treppe draussen an der Sonne. Der Zmittag lag auf den Knien. Sollen wir uns nun auf den Treppenstufen vergnügen, wenn es wärmer und sonniger wird? Der Bundesrat ................. und so muss es weiter gehen. So kann ich nur sagen, gebt diesem Mann nicht noch mehr Kompetenz.
Parce que les 8 millions de virologues en Suisse savent mieux, bien sûr, comment faire face à la pandémie, mais doivent soumettre
Weil die 8 Millionen Virologen in der Schweiz es natürlich besser wissen, wie man der Pandemie begegnet, sich aber beugen müssen
La dictature est effective. Ces mesures du Conseil Fédéral sont prises sous la pression des Pharma et de l'UE. Ce n'est plus le peuple aux commandes mais les intérêts des plus riches et des plus puissants. La démocratie n'est plus qu'un mot creux.....
Ce qui est surprenant ici, c'est que le Conseil fédéral est officiellement un système collégial et qu'un conseiller fédéral seul ne peut pas décider de quelque chose de grande importance, alors comment l'UDC peut-elle parler de la dictature d'une seule personne ?
Cela ne serait possible que si un conseiller fédéral rançonnait les autres conseillers fédéraux ou les faisait chanter. Mais dans ce cas, les sept conseillers fédéraux devraient démissionner, et par conséquent les 246 "représentants du peuple" qui les ont élus, de manière purement théorique.
Verwunderlich ist hier, dass der Bundesrat offiziell ein Kollegial-System ist und ein Bundesrat alleine nichts entscheiden kann das von grosser Tragweite ist, wie kann da dann die SVP von einer Diktatur einer einzelnen Person sprechen?
Das ginge nur, wenn der eine Bundesrat die anderen Bundesräte in der Hand hätte beziehungsweise diese erpressen würde. Aber in dem Fall müssten alle sieben Bundesräte zurück treten und konsequenter Weise auch alle 246 "Volchsvertreter" welche diese gewählt haben, rein theoretisch.
Une démocratie est considérée comme la "dictature de la majorité". En ce sens, nous vivons aussi dans une dictature dans une démocratie.
La question de l'accusation de dictature est plutôt de savoir si elle a été exprimée comme un fait ou clairement comme une opinion dans le cadre de la liberté d'expression.
Eine Demokratie gilt als die "Diktatur der Mehrheit". So gesehen leben wir auch in einer Demokratie in einer Diktatur.
Die Frage ist bei dem Diktatur-Vorwurf eher ob dies als Tatsache oder klar als eine Meinung im Rahmen der Meinungsfreiheit geäussert wurde.
Nous avon eu recemment un excellent exemple aux USA de jusqu'oū peut mener une réthorique basée sur des affirmations invérifiables et faisant appel aux instincts du ventre plutőt qu' à une reflexion intellectuelle.
Il vaudra mieux bien réflichir á quel poids donner á ces remarques avant d'être incités á envahir le palais fédéral.
Est-ce la fortune et l'âge, associés à un ego surdéveloppé, qui favorisent ce genre de dérive?
Le CF avoue elle-même qu'elle a décrété une dictature légale puisqu'il s'agit d'une situation extraordinaire. En réalité, pas si extraordinaire que ça, car la gravité de la situation sanitaire est très surestimée. Le confinement général est anachronique, simpliste et barbare, il aurait été plus judicieux de laisser vivre et protéger les personnes à risque. Les dégâts des mesures de cette dictature seront incommensurables, pires que la pandémie elle-même, et ne pourront pas être réparés. Le risque de guerre civile est dès lors important.
Contrairement aux bonnes paroles officielles, les indemnisations des expropriations temporaires des pme sont clairement insuffisantes. Quand on a des ambitions de confinement général il faut être sûr d’avoir les moyens de le faire, sinon on est une république bananière. C'est comme si je me procurais une voiture en leasing sans avoir les moyens de payer les intérêts. C'est aussi comme si on s'accaparait du terrain d'un paysan en lui versant des indemnités ridicules. C'est absolument inacceptable.
Exemple, alors que je viens de verser les salaires de février 2021 à mes 10 employés, l'office du chômage vient de me faire comprendre qu'ils n'ont plus envie de me rembourser. C'est hallucinant !
Certes, nous vivons à une époque où la démocratie est remise en question dans de nombreux pays. Nous devrions en discuter ouvertement. Les principes de base sont 1. la séparation des pouvoirs, une presse indépendante et un pouvoir judiciaire indépendant. 2. des institutions fortes qui doivent rendre des comptes à un public transparent et critique. Tous les ordres qui se réclament de la "démocratie" ne sont pas réellement démocratiques. Par exemple, la Russie n'est pas démocratique et Erdogan abolit la démocratie en Turquie. De même, les démocraties à deux partis aux États-Unis et au Royaume-Uni ont leurs limites. Trump a été clair à ce sujet. Certes, la structure fédérale de la démocratie suisse a aussi ses inconvénients. La démocratie doit également être vigoureusement défendue contre ses ennemis. Néanmoins, dans la discussion, la démocratie directe de la Suisse est un exemple important. Les partis comme l'UDC sont autoritaires dans leur essence et ne soutiennent pas la démocratie.
Sicherlich leben wir in einer Zeit in der die Demokratie in vielen Ländern in Frage gestellt wird. Wir sollten offen darüber diskutieren. Die Grundlagen sind 1. die Gewaltentrennung, eine unabhängige Presse und eine unabhängige Justiz. 2. starke Institutionen die einer transparenten und kritischen Öffentlichkeit Rechenschaft schulden. Nicht jede sich "Demokratie" nennende Ordnung ist auch demokratisch. Zum Beispiel sind die Verhältnisse in Russland nicht demokratisch, und schafft Erdogan die Demokratie in der Türkei gerade ab. Auch haben die 2 Parteien Demokratien in den USA und in England ihre Grenzen. Trump hat diese deutlich gemacht. Sicherlich hat auch die föderale Struktur der schweizer Demokratie ihre Nachteile. Die Demokratie muss auch gegen ihre Feinde robust verteidigt werden. Dennoch, in der Diskussion ist die direkte Demokratie der Schweiz ein wichtiges Beispiel. Parteien wie die SVP sind in ihrem Kern autoritär und unterstützen die Demokratie nicht.
L'emploi du terme de dictature est excessif et maladroit, même si in fine c'est bien le but ultime de toute politique socialiste.
Je trouve néanmoins que l'article correspondant est bien trop orienté. Que viennent faire les "élections truquées" et Donald Trump dans cet article ?! Ne peut-on pas revenir à du vrai journalisme objectif et honnête plutôt qu'à du lavage de cerveau gauchiste? Comment peut-on sérieusement dire que "l’objectif de l’UDC est d’affaiblir le fonctionnement général du gouvernement"?
La question est captieuse ; elle dit qu'il n'y a aucune preuve de dictature. Quand, après une année de pandémie, c'est le gouvernement et non le parlement qui prend des décisions qui, de plus, ont de fortes implications sur la santé mentale de la population et sur l'économie, il me semble clair que les règles ne sont pas démocratiques.
La domanda è capziosa, nella stessa si dice che non vi sono prove della dittatura. Quando dopo un anno di pandemia il governo e non il parlamento prende decisioni, che peraltro hanno forti impicazioni sulla salute mentale della popolazione e sull'economia, mi sembra evidente che le regole non sono quelle democratiche.
Bien entendu que non. Il serait honteux de comparer la Suisse à une dictature. Le gouvernement a fait ce qu'il a pu, dans une situation inédite et avec les informations, souvent contradictoires, qu'il recevait. Bousculé de part et d'autres, il a sans doute fait des erreurs - qui n'en aurait pas fait dans une telle situation? - et on peut espérer qu'on aura évité le pire... D'ailleurs, il serait un comble que de dire que cette politique était un échec au peu de morts que l'on a, considérant sans doute que c'est cette politique qui a permis d'avoir aussi peu de morts.
Et comme l'a dit notre président, M. Guy Parmelin de l'UDC: c'est le gouvernement dans son ensemble qui décide et M. Berset n'a pris aucune décision seul. L'accuser seul est faire preuve d'une belle ignorance de notre système politique.
En ce qui concerne l'UDC en tant que tel, sa rhétorique n'a pour but que de tenter de revenir à la surface, après un plongeon historique de ses scores électoraux... Il est juste inadmissible qu'un parti politique utilise une démagogie primaire et dangereuse pour son simple profit.
L'UDC (qui ?) va clairement trop loin ! Surtout au vu de l'effet qu'elle a sur le monde extérieur. Je considère qu'il est du devoir du président du Parlement de rappeler à l'ordre les parlementaires en question.
Die SVP (wer?) geht eindeutig zu weit! Gerade in Anbetracht auf die Wirkung nach aussen. Ich sehe den Parlamentspräsidenten in der Pflicht, die entsprechenden Parlamentarier*innen zur Ordnung zu rufen.
Comme généralement, les prises de position de l'UDC sont excessives - et ce qui est excessif est insignifiant. Seront-ils pénalement responsables de la surmortalité si les hôpitaux sont débordés de malades qui se seront infectés dans les bistrots ?
Et vous, serez vous pénalement responsable des pertes des commerçants et pme suit au confinement et aux fermetures ordonnées = expropriations ?
L'accusation de "dictature" de l'UDC à l'encontre du Conseil fédéral, émanant de Blocher, va, comme d'habitude dans ce cercle, encore une fois trop loin. Quand l'UDC va-t-elle enfin se libérer du charme de Blocher et revenir à un comportement suisse normal ?
Der aus dem Hause Blocher stammende Vorwurf der SVP der "Diktatur" an den Bundesrat geht wie üblich aus diesem Kreis auch wieder zu weit. Wann endlich löst sich die SVP vom Blocher Bann und kehrt wieder zu schweizerischem Normalverhalten zurück.
Je suis entièrement d'accord avec l'UDC, la gestion de cette crise par le gouvernement a été catastrophique dès le début. Alain Berset est un superbe mélange d'arrogance et d'incompétence, j'ai honte de notre paysage politique et je ne vois plus mon avenir en Suisse.
Alain Berset n'est pas le pire, loin de là. Celui qui m'horripile le plus c'est Parmelin. Il est pour la dictature sanitaire mais s'oppose aux indemnisations avec un mépris abjecte des pme et commerçants. Voir son intervention en parlant d' "oreiller de paresse". Pour ses amis paysans il ne fait pas tant d'histoire pour les subventions et indemnisations d'expropriation.
Bon vent...
Et si vous ne trouvez pas mieux ailleurs, perseverez ....
Plus que des accusations de l'UDC contre le gouvernement, ce sont des déclarations de la réalité.
En fait, les différentes mesures et fermetures ont été décidées par le Conseil fédéral.
Si vous ne pouvez presque rien faire, puisque les magasins, les restaurants, les bars, les discothèques, etc. sont fermés ; il y a aussi la distanciation sociale, où vous ne pouvez pas rassembler des personnes au-delà d'un certain nombre, les amendes données à ceux qui ne portent pas de masques dans certains endroits, tout cela ne sont pas des accusations, mais des faits concrets.
On peut discuter si les mesures sont proportionnelles ou non, à mon avis elles ne le sont pas, mais en fait le gouvernement dicte à ses citoyens comment, quand et ce qu'ils peuvent faire ou ne pas faire, ce n'est pas la démocratie.
Più che accuse da parte dell'udc verso il governo, sono constatazioni della realtà.
Di fatto, le varie misure ed i lockdown, li ha decisi il Consiglio Federale.
Se non si può fare quasi più nulla, visto che negozi, ristoranti, bar, discoteche ecc. sono chiusi; c'è inoltre il distanziamento sociale, in cui non si possono raggruppare persone sopra un certo numero, multe date a chi non mette la mascherina in determinati luoghi, tutto quello non sono accuse, ma fatti concreti.
Si può argomentare se le misure siano proporzionali o meno, secondo me non lo sono, ma di fatto il governo detta legge ai suoi cittadini su come, quando e cosa possono fare o meno, quella non è democrazia.
Il y a des discussions et des négociations - dans les coulisses. Il y a la prise de décision - devant le public. Mais qui a le dernier mot ? - M. Berset. D'autres personnes ont-elles leur mot à dire, peut-être dans les coulisses ? Mais le peuple..., il doit obéir.
L'ensemble m'a donc très vite semblé être une dictature, même si ce n'en est "pas" une. Et maintenant, si selon de nombreux avis des partis économiques et de la population, les restaurants ne devraient pas être ouverts uniquement le 1.4.21, la décision de Berset sera probablement maintenue. (Qui le veut, et il n'y aura pas de secousses). C'est probablement la raison pour laquelle le mot "dictature" est mentionné.
Da wird diskutiert und verhandelt - hinter den Kulissen. Da wird bestimmt - vor dem Publikum. Aber wer hat das letzte Wort? - Monsieur Berset. Haben andere etwas zu sagen?, vielleicht hinter den Kulissen. Aber das Volk?, es muss gehorchen.
So erschien mir das Ganze wirklich bald wie eine Diktatur, auch wenn es "keine" ist. Und jetzt, wenn nach vielen Ansichten der Wirtschaftsparteien und dem Volk die Restaurants nicht erst am 1.4.21 geöffnet werden sollten, wird es vermutlich bei dem Entschluss von Berset bleiben. (Der will, und da wird nicht gerüttelt). Dies ist wohl der Grund, weshalb das Wort "Diktatur" erwähnt wird.
Une pandémie doit être combattue avec des moyens robustes. Comme il n'existe pas de solutions simples, il est difficile de lutter contre un ennemi aussi virulent. Dans ce cas, la lutte doit être menée par une autorité extraordinaire. Le gouvernement est responsable sur la base de la loi sur les épidémies. Dans ce cas, comme en cas de guerre, la démocratie donne la responsabilité et le pouvoir au gouvernement. C'est un cas particulier, mais tout à fait démocratique.
Eine Pandemie muss mit robusten Mitteln bekämpft werden. Da es keine einfachen Lösungen gibt ist der Kampf gegen einen derartig bösartigen Feind schwierig. Hier braucht es die Bekämpfung durch eine ausserordentliche Autorität. Die Regierung hat die Verantwortung auf der Grundlage des Seuchengesetzes. Die Demokratie gibt in diesem Fall, wie in einem Kriegsfall, der Regierung die Verantwortung und die Macht. Das ist ein Sonderfall, aber durchaus demokratisch.
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