Coronavirus: nos lecteurs dans le monde témoignent
Coronavirus – certainement le mot le plus utilisé du moment. En Chine bien sûr, en Europe beaucoup, mais de plus en plus dans le reste du monde aussi. Alors que le virus poursuit sa course et que de nouveaux cas se déclarent chaque jour, nous avons voulu savoir ce que les Suisses de l’étranger pensent de la situation et comment leurs pays d’adoption y font face.
Les réponses sont venues des quatre coins du globe. Et force est de constater que le sujet, même s’il en lasse certains, continue d’éveiller un grand intérêt chez la plupart. Enfilons donc notre masque, désinfectons-nous les mains, et partons pour un petit tour du monde «coronavirusien».
En Nouvelle-Calédonie, un certain flegme règne. Pas étonnant, d’après Ruth Soguel Dit Piquard, car «ici on est habitué aux épidémies annuelles de dengue ou de chikungunya. Des questionnaires permettant de détecter d’éventuels cas sont distribués dans les avions, et la Croix Rouge recrute des volontaires qui puissent aider à les contrôler lors des arrivées à l’aéroport». A l’Ile Maurice, «plus de vols vers la Chine ou l’Italie et des bateaux de croisière bloqués aux ports» selon Samiirah L. Bibi. Claude Godard nous informe qu’à l’aéroport de Palerme, en Sicile, on prend la température des passagers. Même son de cloche en Tunisie, où Liliana Colombi nous dit que «les passagers venant de l’étranger sont contrôlés aux aéroports et ports maritimes».
En revanche, Catherine Verbregghe rapporte que, alors qu’elle arrivait directement de Milan, aucun contrôle n’a eu lieu au Luxembourg.
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Ruth Thomas est quant à elle curieuse de voir «quelles mesures vont être prises par les autorités maintenant que le premier cas de coronavirus a été confirmé au Pays de Galles». Elle avoue être un peu anxieuse et prévoit d’éviter les grandes manifestations ces prochains temps. Plus au nord, en Ecosse, Max Hafenkäse se réjouit qu’il n’y ait aucune trace du virus et que les gens ne se promènent pas avec un masque sur le nez. Il en va de même pour Susanne Zülle-Veréb qui vit en Hongrie, un pays encore épargné. Elle s’agace cependant de la surmédiatisation.
Nombreux sont les Suisses de l’étranger dans le même cas, à l’instar de Deniz Blazevski-Berter, qui dit qu’en Macédoine du nord, «le trop-plein d’information mène à la panique». En Croatie, même constat pour Brigitte Pochmann: «Certains paniquent et font des réserves de nourriture. Les ventes de masques explosent». Mélika Botti considère qu’en Tunisie «les médias sont responsables de la panique généralisée de la population, et ce malgré un excellent travail du corps médical».
D’autres utilisateurs relativisent. Selon Jocelyne Albrecht, c’est «business as usual en Floride, le train-train quotidien», même si, là-bas aussi, des mesures de précautions sont prises. «Les aéroports sont désinfectés, des voyageurs sont en quarantaine dans plusieurs bases militaires et les universités ont annulé les voyages d’étude à l’étranger». Elisabeth Weinmann se dit «très bien informée au Mexique» et Reto Derungs indique que «les autorités de la République Dominicaine ont mis en place des centres de quarantaine, mais elles soulignent également que le virus est relativement inoffensif et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter».
Enfin certains, comme Tiziana Cervellera, préfèrent voir le verre à moitié plein: «L’avantage en Italie du sud, c’est que le trafic a considérablement diminué» ajoute-t-elle avec un clin d’œil.
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