Vivez-vous dans un endroit exotique où peu d’autres Suisses résident?
Actuellement, cinq nations ne comptent aucun Suisse de l’étranger – du moins officiellement, selon les dernières statistiques de l’OFS.
Êtes-vous également parmi les seuls Suisses de l’étranger dans votre région? Racontez-nous.
Ce débat a été publié pour la première fois le 15 avril 2020.

On ne comprend pas cette obsession permanente du SWI pour les Suisses de l'étranger : même la télévision ne cesse de faire des reportages sur les Suisses qui ont joyeusement décidé de quitter le pays. Peut-être sommes-nous trop nombreux et ont-ils l'intention de nous inviter à partir ? Serait-ce un moyen de réduire la surpopulation en Suisse, où nous vivons désormais presque côte à côte ( !) et où les prix des terrains et des maisons sont montés en flèche ?
Melanie Eichenberger, qui s'intéresse de près à ce problème, pourrait-elle nous donner une explication ? Je vous remercie de votre attention.
Non si capisce questa continua ossessione del SWI per gli Svizzeri all'estero: persino la TV continua a fare servizi sugli svizzeri che hanno deciso felicemente di lasciare il paese. Forse che ormai siamo in troppi e intendono così invitarci a asciare il posto? Sarebbe un modo per ridurre il sovra popolamento in Svizzera, ove ormai viviamo quasi gomito a gomito (!) e i prezzi dei terreni e abitazioni sono saliti alle stelle?
Melanie Eichenberger, la più interessata al problema, potrebbe magari fornirci una spiegazione? Grazie!

Bonjour, merci beaucoup pour votre contribution.
SWI swissinfo.ch a été fondé en 1935 pour fournir aux Suisses de l'étranger des informations objectives et, en tant que "voix de la liberté", pour représenter les valeurs démocratiques de la Suisse à l'étranger. Aujourd'hui encore, SWI swissinfo.ch remplit cette mission et informe les Suisses de tous les développements importants dans leur pays.
En tant que partie du mandat à l'étranger (Swissinfo, tvsvizzera.it, TV5-Monde, 3SAT) de SRG SSR, nous remplissons notre mission de fournir une offre journalistique à un public international - dans le cadre de l'accord de prestations, de la loi fédérale sur la radio et la télévision (LRTV) et de la concession SSR.
Guten Tag, vielen Dank für Ihren Beitrag.
Im Jahr 1935 wurde SWI swissinfo.ch gegründet, um Auslandschweizerinnen und Auslandschweizer mit objektiven Informationen zu versorgen und als «Stimme der Freiheit» die demokratischen Werte der Schweiz im Ausland zu vertreten. Auch heute noch erfüllt SWI swissinfo.ch diesen Auftrag und informiert Schweizerinnen und Schweizer über alle wichtigen Entwicklungen in ihrer Heimat.
Als Teil des Auslandmandates (Swissinfo, tvsvizzera.it, TV5-Monde, 3SAT) der SRG SSR erfüllen wir unseren Auftrag, ein publizistisches Angebot für ein internationales Publikum bereitzustellen – im Rahmen der Leistungsvereinbarung, des Bundesgesetzes über Radio und Fernsehen (RTVG) und der SRG-Konzession.

OK, merci pour votre réponse : j'ai enfin compris la raison de tant d'intérêt pour l'étranger. Cependant, j'ai l'impression que la préoccupation suisse pour la diffusion de la démocratie à l'étranger, qui remonte à 1935 ( !), est aujourd'hui dépassée. A cette époque, dans l'Allemagne voisine, le nazisme régnait dangereusement, tyrannique par nature ( !) et le fascisme totalitaire était également en vigueur en Italie, de sorte qu'une voix démocratique pour les Suisses de l'étranger, avec même une certaine propagande pour la démocratie, était certainement justifiée. Aujourd'hui, je ne pense pas qu'elle soit encore pertinente car les idées libres circulent désormais à la vitesse de la lumière grâce aussi aux médias sociaux, et les pays où la censure, même partielle, est encore en vigueur (Russie, Chine et quelques autres) ne se laissent certainement pas convertir ou influencer par Swissinfo.
OK, grazie della risposta: finalmente ho capito il motivo di tanto interesse per l'estero. Ho però l'impressione che la preoccupazione svizzera che risale ormai al lontano 1935 (!) di diffondere la democrazia all'estero, sia ormai inattuale. A quei tempi nella confinante Germania imperava pericolosamente il nazismo, tirannico per natura (!) e pure in Italia vigeva il fascismo totalitario, perciò una voce democratica per gli svizzeri all'estero, con anche una certa propaganda per la democrazia, fu certamente giustificata. Oggi non credo affatto che sia ancora di attualità perché le idee libere circolano ormai alla velocità della luce grazie anche ai social, e i paesi ove vige ancora la censura anche solo parziale (Russia, Cina e pochi altri) non si lasciano di certo convertire o influenzare da Swissinfo.

Depuis 2015, je suis maintenant aux Seychelles, mon deuxième pays d'origine. La Suisse me manque parfois, après y avoir vécu, pas facile d'oublier 30 ans. Ma Suisse à moi. ! !!!!
Seit 2015 bin ich jetzt in meinem zweiten Heimatland Seychellen. Ich vermisse manchmal die Schweiz, nachdem ich dort gelebt habe, nicht leicht 30 Jahre zu vergessen. Meine Schweiz. !!!!!

J'ai émigré en Malaisie il y a dix ans. J'habite un peu en dehors du centre-ville, dans ma propre maison sur un terrain de golf. J'ai 64 ans et je suis veuve depuis 6 ans. Mon mari, également suisse, est malheureusement décédé d'un cancer ici en Malaisie. Je suis restée. J'ai construit un bon réseau social ici.
A Melaka, je suis la seule Suissesse.
Mes amis suisses les plus proches habitent à environ une heure de chez moi. Nous nous rencontrons sporadiquement quelques fois par an. Je me sens très bien ici et tant que je serai en bonne santé, je resterai.
Bien sûr, si je tombais gravement malade, je devrais envisager de rentrer. Car dans ce cas, la famille est importante en tant qu'environnement et soutien.
Ich bin vor 10 Jahren nach Malaysia ausgewandert. Wohne etwas außerhalb der Stadtmitte im Eigenheim auf einem Golfplatz. Bin 64 Jahre jung und seit 6 Jahren verwitwet. Mein Mann ebenfalls Schweizer verstarb leider hier in Malaysia nach an Krebs. Ich bin geblieben. Habe ein gutes soziales Netzwerk aufgebaut hier.
In Melaka bin ich die einzige Schweizerin.
Mein nächsten CH-Freunde wohnen ca. 1 Stunde von mir entfernt. Wir treffen uns sporadisch einige Male im Jahr. Ich fühle mich sehr wohl hier und solange ich gesund bin werde ich bleiben.
Sieht natürlich anders aus sollte ich ernsthaft erkranken, dann müsste ich wohl an eine Rückkehr denken. Denn dann ist die eigene Familie als Umfeld und Stütze wichtig.

Je suis venu ici à Bogotá pour une école suisse. J'y ai rencontré de nombreux Suisses, des collègues et des parents. Après ma retraite, j'ai quitté Bogotá pour m'installer à la campagne. Depuis six ans, nous vivons ici, ma femme et moi, dans un petit domaine, à l'écart des villes, du bruit et de la pollution. Dans toute la région, il n'y a pas de Suisses. Si je veux en rencontrer, je dois aller en ville et me rendre au consulat ou à la boulangerie suisse ou à la boucherie suisse. Max
Salutations à tous les Suisses de l'étranger
Ich kam für eine Schweizer Schule hierher nach Bogotá. Hier traf ich etliche Schweizer, Kollegen und Eltern. Nach meiner Pensionierung verliess ich Bogotá und übersiedelte aufs Land. Seit sechs Jahren wohnen wir hier, meine Frau und ich, in einem kleinen Gut, abseits von Städten, Lärm und...Luftverschmutzung. Im ganzen Gebiet hat es nirgends Schweizer. Wenn ich solche treffen möchte, muss ich in die Stadt und auf das Konsulat oder in die Schweizerbäckerei oder in die Schweizermetzgerei. Max
Grūsse am alle Auslandschweizer/innen

Bien que je vive en Roumanie, plus précisément en Transylvanie, pays de l'UE qui compte 22 millions d'habitants, il y a très peu de Suisses dans ma région développée. Je suis dans le même cas que "boillat", je le constate certes, mais ils ne me manquent pas. De toute façon, "mes" Suisses de l'étranger sont des cosmopolites.
Trotzdem ich im 22 Millionen-EU-Land Rumänien, genauer in Siebenbürgen, lebe, gibt es in meiner weiterentwickelten Region sehr wenige Schweizer. Mir geht es ähnlich wie "boillat" ich stelle dies zwar fest, vermissen tue ich sie nicht. "Meine" Auslandschweizer sind sowieso Kosmopoliten.

Je me suis retrouvée à Natal, Rio Grande do Norte, au Brésil. C'est là que je vis avec mon ami brésilien Mann☺️.
Mich hat es nach Natal, Rio Grande do Norte in Brasilien verschlagen. Hier wohne ich mit meinem brasilianischem Mann☺️

Je ne vis pas en Gambie pour rencontrer des Suisses. Si c'est le but de l'émigration, il vaut mieux rester en Suisse. Il y a plus de Suisses là-bas ;-)
In wohne nicht in Gambia um Schweizer zu treffen. Falls das das Ziel der Auswanderung ist, bleibt man lieber in der Schweiz. Dort gibt es mehr Schweizer ;-)

Et ils s'en sortent mieux là-bas aussi ! ;=)
Und dort machen sie sich auch besser! ;=)

Bonne réponse : même moi, à l'étranger, je n'ai aucune envie de rencontrer des Suisses !
Ottima risposta: pure io, quando sono all'estero, non ho nessuna voglia di incontrare degli svizzeri!

Je suis peut-être une Suissesse de l'étranger un peu spéciale, car je voyage sans cesse à travers le monde depuis cinq ans avec mon mari, qui est Américain. C'est ainsi que l'histoire de ce satané virus nous a surpris en Argentine, qui a failli devenir hystérique après le discours du président à sa nation. Avec notre camping-car, nous avons poursuivi le voyage prévu au Brésil, où nous avons toutefois dû nous demander, après le lockdown là-bas, s'il valait mieux rentrer aux États-Unis ou en Suisse. Nous avons opté pour les États-Unis, car les vastes zones désertiques du Nevada, de la Californie et de l'Arizona continuent à nous donner, à nous les "campeurs", la liberté de mouvement et le virus ne s'égarerait guère dans ces régions presque désertes. Nous continuons donc à nous déplacer dans la patrie de Dan, à découvrir des endroits merveilleux dans le désert varié, comme en ce moment dans les "Granit Mountains in Mohave National Preserve California". C'est indescriptiblement beau ici, ça ouvre tous nos sens et
nous permet de nous connecter à un monde qui a dû "ralentir" un peu en ce moment.
Ich bin eine vielleicht als etwas spezielle Auslandschweizerin überall auf der Welt zu Hause, da ich mit meinem Mann, der US-Amerikaner ist, seit fünf Jahren ununterbrochen durch die Welt reise. So hat uns die Geschichte mit diesem verflixten Virus in Argentinien überrascht, welches nach der Rede des Präsidenten an seine Nation beinahe in Hysterie ausbrach. Wir haben mit unserem Camper die geplante Reise nach Brasilien fortgesetzt, wo wir uns aber nach dem Lockdown dort überlegen mussten, ob wir nun besser in die USA oder in die Schweiz zurückkehren. Wir entschlossen uns für die USA, da die weiten Wüstengebiete von Nevada, Kalifornien und Arizona uns "Campermenschen" weiterhin die Bewegungsfreiheit geben und der Virus sich kaum in diese beinahe menschenleeren Gebiete verirren würde. So sind wir also in der Heimat von Dan weiterhin unterwegs, entdecken wunderbare Orte in der abwechslungsreichen Wüste, wie zur Zeit in den "Granit Mountains in Mohave National Preserve California". Es ist unbeschreiblich schön hier, öffnet alle unsere Sinne und
lässt uns verbinden mit einer Welt, die im Moment etwas "runterfahren" musste.
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