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Lac d’Oeschinen, au-dessus de Kandersteg, dans les Alpes bernoises, 10 heures du matin. Le thermomètre affiche -30°.
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En une saison, Markus Schober monte jusqu’à dix fois sur le lac gelé.
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La glace fait 10 à 15 centimètres d’épaisseur. Elle est recouverte de 30 centimètres de neige fondante et de 20 centimètres de poudreuse.
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La pêche sur glace est très prisée en Scandinavie et en Russie.
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Markus Schober a même taquiné le saumon en Alaska. Un des grands moments de sa carrière de pêcheur.
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En marchant sur le lac, on sent le froid transpercer les vêtements. Une couche supplémentaire n’est pas de trop.
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Un omble a mordu par 12 mètres de fond.
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Mais le jeune poisson est trop petit. Il pourra retourner dans l’eau.
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Le calme de la nature permet d’évacuer le stress du quotidien.
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L'heure du thé.
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Une mince couche de glace se forme rapidement à la surface du trou. Il faut régulièrement l’enlever à la louche.
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Enfin une prise. Cette fois, l’omble dépasse la taille minimale réglementaire.
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La prise doit être répertoriée pour la statistique.
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Quatre heures dans ce froid glacial, c'est assez.
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Avec la luge, on sera vite redescendu à Kandersteg.
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Une journée avec Markus Schober, pêcheur sur glace dans le Lac d’Oeschinen.
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07 février 2012 - 13:14
(Photos: Christoph Balsiger, swissinfo.ch)
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