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Florence Viala, 503e sociétaire et jurée à Genève

Jurée de charme à cinéama tout écran. swissinfo.ch

Aux côtés de Laure Adler ou de Sir Peter Ustinov, Florence Viala, de la Comédie-Française, fait partie du jury au 7e festival «Cinéma tout écran». Impressions.

«En tant qu’actrice, on sait combien c’est difficile de faire un film, combien c’est difficile qu’il sorte, donc c’est également difficile de donner son avis, comme ça, sur un travail. Parce que, que l’on n’aime ou que l’on n’aime pas, il y a toujours un vrai travail derrière un film.»

Florence Viala a donc le jugement modeste. A ses côtés, la journaliste française Laure Adler, le réalisateur franco-tchadien Issa Serge Coleo, le distributeur suisse Cyril Thurston, et Sir Peter Ustinov himself… «Nous, on met parfois très longtemps pour expliquer quelque chose. Lui, en deux mots, il résume tout. Sens de la synthèse et de l’humour, surtout», commente la comédienne.

Millésime 2001

La compétition internationale regroupe 16 téléfilms, en provenance de 12 pays (France, Pays-Bas, Corée du Sud, Grande-Bretagne, Pologne, Turquie, Belgique, Grèce, Irlande, Italie, République tchèque et deux œuvres suisses: «Dragan & Madlaina» de Kaspar Kasics et «Newsman» d’Yvan Butler).

Le palmarès sera dévoilé ce samedi soir. Mais, à l’heure où Florence Viala s’exprime, elle ne peut évidemment donner qu’un sentiment général: «Globalement, c’est très noir. C’est le reflet de notre société mondiale et, manifestement, dans de nombreux pays, ça ne se passe pas bien. C’est assez terrible, ce qu’on voit», dit-elle en éclatant presque de rire, parce que le rire est sans doute le meilleur remède face à l’horreur.

Et d’ajouter: «En plus, il y a des choses qui sont extrêmement bien faites, donc c’est d’autant plus violent». En effet, la réalité et la violence sociales sont au cœur de cette sélection et, hormis quelques films (par exemple «Love bakery» du Sud coréen Park Hun-Soo), l’optimisme n’est guère au rendez-vous.

Retour à l’écran

De son côté, Florence Viala, entrée à la Comédie-Française à la fin de 1994, a quelques beaux titres associés à son parcours de comédienne de cinéma: «Cyrano de Bergerac» de Jean-Paul Rappeneau (1989), «La Cité de la peur» d’Alain Berberian (1993), «Passage à l’acte» de Francis Girod (1996) et «Lautrec» de Roger Planchon (1997).

Elle vient de renouer avec le Septième Art en participant à deux téléfilms, dont l’un tourné à Lausanne avec Bruno Solo et Jean-Luc Bideau, sous la houlette du réalisateur Jacques Akchoti. Peut-être la retrouvera-t-on l’année prochaine à Genève, mais côté écran cette fois-ci…

Bernard Léchot

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