Soldats de tous pays, unissez-vous – dans l’atelier du peintre

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Autoportrait d'Eugène Burnand (Musée national de la Légion d'Honneur) Musée national de la Légion d'Honneur

Fantassin français (Musée national de la Légion d'Honneur) Musée national de la Légion d'Honneur

Tirailleur sénégalais (Musée national de la Légion d'Honneur) Musée national de la Légion d'Honneur

Spahi algerien (Musée national de la Légion d'Honneur) Musée national de la Légion d'Honneur

Adjudant d'infanterie polonais (Musée national de la Légion d'Honneur) Musée national de la Légion d'Honneur

Infirmière (Musée national de la Légion d'Honneur) Musée national de la Légion d'Honneur

Tiralleur tonkinois (Musée national de la Légion d'Honneur) Musée national de la Légion d'Honneur

Sous-officier indien (sikh) (Musée national de la Légion d'Honneur) Musée national de la Légion d'Honneur

Soldat japonais (Musée national de la Légion d'Honneur) Musée national de la Légion d'Honneur

Réserviste algerien (Musée national de la Légion d'Honneur) Musée national de la Légion d'Honneur

Sous-officier écossais (Musée national de la Légion d'Honneur) Musée national de la Légion d'Honneur

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Au printemps 1917, le peintre vaudois Eugène Burnand, 66 ans, effectue à Paris une série de portraits des sans-grade de l'armée alliée qui va battre l'Allemagne sur le front de l'Ouest.

Multicolore, on dirait aujourd’hui multiethnique, cette immense coalition franco-anglaise (et bientôt américaine) regroupe non seulement des hommes de la métropole, mais aussi des immenses empires coloniaux des alliés, empires sur lesquels, selon la formule d’alors « le soleil ne se couche jamais ».

Traditionaliste et méticuleux, l’artiste s’est attaché à capturer l’âme de ces hommes – dont beaucoup vont mourir -, estimant quant à lui que la peinture est mieux à même de le faire que ne le sera jamais la photographie.