Lorsqu’elle était étudiante en journalisme à Herat, dans le nord-ouest de l’Afghanistan, Fatima Haidari animait une émission de radio et travaillait comme guide touristique. Forcée de quitter son pays par les talibans, elle s’est réfugiée en Italie, d’où elle poursuit son combat pour la liberté.
Ce contenu a été publié sur
2 minutes
Bruno est depuis longtemps correspondant à l’étranger de la Société suisse de radiodiffusion et télévision SRG SSR. Il est également directeur des relations internationales de la Fondation suisse pour la démocratie, co-président du Forum mondial sur la démocratie directe moderne et co-initiateur de la Ligue internationale des villes démocratiques.
Éditrice visuelle responsable des contenus multimédias, Vera Leysinger produit des photos et des vidéos pour ses reportages ainsi que ceux de ses collègues. Elle prépare également des images et des vidéos pour les différents canaux de SWI swissinfo.ch. Titulaire d’un Bachelor en production multimédia, elle dispose aussi d’une formation de médiamaticienne.
En Afghanistan, la jeune femme de 24 ans étudiait le journalisme et la communication à l’Université de Herat. À côté, elle relatait des histoires de femmes dans sa propre émission de radio hebdomadaire intitulée «Winner Women».
«J’ai recueilli des témoignages de femmes opprimées, de femmes qui ont surmonté des tabous, des limites et des obstacles pour réaliser leurs rêves. Je partageais ces histoires avec d’autres femmes pour les sensibiliser et leur faire comprendre la richesse et la force d’être une femme», explique-t-elle.
Avant que les talibans ne prennent le pouvoir en août 2021, lorsque les forces armées américaines se sont retirées après 20 ans de guerre en Afghanistan, Fatima Haidari finançait ses études en travaillant comme guide touristique locale.
«L’Afghanistan est si beau, si intéressant; travailler comme guide touristique était fascinant pour moi», dit-elle. Aujourd’hui, après s’être réfugiée en Italie, Fatima Haidari poursuit son travail depuis Milan, en proposant des visites virtuelles de son pays d’origine.
Une ou deux fois par mois, elle emmène une douzaine de personnes pour une visite en ligne d’une heure et demie en Afghanistan. Elle utilise la moitié de l’argent qu’elle gagne ainsi pour subvenir à ses besoins. L’autre moitié sert à financer des cours d’anglais pour des Afghanes.
Traduit de l’anglais par Dorian Burkhalter
Les plus appréciés
Plus
Cinquième Suisse
Impôts sur les retraites: pas de problème pour les Suisses de l’étranger
En tant que Suisse de l’étranger, vous êtes-vous marié(e) à l’étranger? Quelle a été votre expérience avec les autorités?
Vous êtes-vous aussi marié(e) avec une personne d'une autre nationalité? Quelles expériences avez-vous faites lors de l'enregistrement / de la reconnaissance du mariage?
Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.
Contenu externe
Votre abonnement n'a pas pu être enregistré. Veuillez réessayer.
Presque fini... Nous devons confirmer votre adresse e-mail. Veuillez cliquer sur le lien contenu dans l'e-mail que nous venons de vous envoyer pour achever le processus d'inscription.
Vous pouvez trouver un aperçu des conversations en cours avec nos journalistes ici. Rejoignez-nous !
Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.