Emmanuel Macron: «Je souhaite une meilleure intégration de la Suisse dans l’UE»
«La France est de retour», a lancé le président français mercredi au Forum économique mondial. En marge de son intervention, Emmanuel Macron a accordé une interview à la Radio Télévision Suisse. Il y évoque le rayonnement de la France, la place de la Suisse en Europe et ses relations avec le président américain Donald Trump.
Emmanuel Macron a fait mercredi la promotion d’une France en mouvement, décidée à accroître sa compétitivité, la prise de risque et l’innovation.
Dans son discours au Forum économique mondial (WEF), le président français a porté le message «France is back». Il y a ajouté la dimension européenne: «France is back at the core of Europe» (La France est de retour au coeur de l’Europe). «Il était interdit d’échouer en France et interdit de réussir», a estimé le locataire de l’Elysée, lui qui veut encourager au contraire à «prendre des risques».
Au cours d’un entretien à la Radio Télévision Suisse (RTS), le président français élu en mai 2017 a souligné que la France était désormais «réconciliée avec la mondialisation».
«J’ai recommandé à Donald Trump de venir à Davos»
Évoquant sa prochaine visite officielle aux Etats-Unis, le président français explique avoir noué avec le président américain Donald Trump une relation forte. Il précise avoir contribué personnellement à le convaincre de venir à Davos en lui parlant par téléphone.
Message à la Suisse
Emmanuel Macron adresse à la Suisse un message clair concernant la négociation avec l’Union européenne (UE). Il déclare que la Suisse ne «peut pas choisir ce qu’elle veut» et dit souhaiter une «plus grande intégration de la Suisse» dans l’UE.
Angela Merkel : «L’Europe doit prendre son destin en main»
Le protectionnisme n’est pas la solution, a défendu Angela Merkel dans son allocution prononcée au WEF. Selon la chancelière allemande, le multilatéralisme est actuellement en danger.
Elle a plaidé pour une consolidation de l’Union européenne (UE). «L’Europe doit prendre son destin en main», a-t-elle martelé. La chancelière allemande recommande vivement de finaliser «l’union bancaire» en Europe ainsi qu’une «union des marchés financiers».
«Avons-nous appris les leçons de l’histoire du XXe siècle?», s’est-elle interrogée. A ses yeux, la réponse aux défis actuels ne saurait être le protectionnisme. «Il nous faut chercher les voies du multilatéralisme, plutôt que des mesures protectionnistes qui ne mènent à rien».
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