Effets budgétaires à l’ONU sur le Conseil des droits de l’homme
(Keystone-ATS) Le Conseil des droits de l’homme, qui se réunit dès lundi à Genève, sera un peu affecté par le manque de versements des contributions de certains Etats, sans que le contenu des discussions ne soit perturbé. Le dispositif d’information de l’ONU à Genève sera diminué.
Désormais en dehors du Conseil, les Etats-Unis n’ont pas caché leur volonté de réduire les attributions financières onusiennes. Habituellement, l’ONU envoie chaque soir un compte-rendu intégral des débats. Cette prestation ne pourra être garantie que durant la première des trois semaines des travaux du Conseil.
En cause, tous les contrats ciblés pour la période de la session ont dû être suspendus après le 1er juillet. En raison de problèmes de liquidités dès le début de l’année, « le service d’information de l’ONU (UNIS) et tous les autres départements n’ont reçu que l’enveloppe des six premiers mois, minorée de 8% », précise une note interne que Keystone-ATS a pu consulter.
UNIS attendait pour juin le financement des six mois suivants, péjoré de 15%. « Mais il n’y a pour le moment pas d’argent » au siège de New York, ajoute la note. Tous les départements ont été sommés de geler les dépenses, sans aucune indication sur le moment où cette situation sera améliorée.