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Espionnage chez Renault: la Chine indignée face aux accusations

(Keystone-ATS) Pékin – L’affaire d’espionnage chez le constructeur automobile français Renault, telle qu’elle est relayée dans la presse, crée quelques remous diplomatiques. La Chine s’insurge contre la suspicion qui pèse sur elle.
Les accusations contre la Chine sont « totalement sans fondement, irresponsables et inacceptables » a dit ce mardi un porte-parole de la diplomatie chinoise, lors d’un point de presse régulier.
Victime d’espionnage industriel touchant ses batteries, Renault a évoqué « une filière organisée internationale ». Le gouvernement français s’est, lui, refusé à confirmer la piste chinoise avancée par la presse française.
Les médias relaient la rumeur selon laquelle les services secrets français privilégient la piste chinoise: les trois cadres soupçonnés auraient reçu de l’argent de Chinois en échange de secrets sur des batteries.
Pas d’accusation officielleUne enquête interne a mené à la mise à pied des trois cadres lundi. Elle a conclu que Renault se trouvait « face à un système organisé de collecte d’informations économiques, technologiques et stratégiques pour servir des intérêts situés à l’étranger ».
« Il n’y a pas d’accusation officielle de la France et du gouvernement français à l’égard d’aucun pays aujourd’hui. Nous sommes dans le cadre d’une enquête », a rappelé François Baroin, porte-parole du gouvernement français, ce mardi sur Europe 1.

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