Genève encourage à réduire son empreinte carbone numérique
(Keystone-ATS) Pour la troisième année de suite, le canton et la Ville de Genève organisent vendredi la journée D-Tox numérique. L’objectif est d’inciter à la sobriété numérique dans la consommation de données et d’énergie, mais aussi à prolonger la durée de vie des appareils digitaux.
Le numérique engendre environ 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, un chiffre en perpétuelle croissance, indiquent mardi le canton et la Ville de Genève ainsi que 19 partenaires publics et privés. L’impact environnemental d’un smartphone ou de tout autre objet numérique provient à 80% de sa production – extraction de métaux rares, fabrication, transport – et à 20% de son utilisation.
Lors de cette journée, qui s’intègre dans le mouvement international Digital Cleanup Day, les collaborateurs sont incités à effacer leurs courriels, fichiers, photos et autres données lourdes sur les disques durs, serveurs, messagerie et téléphones mobiles. L’accent est aussi mis sur l’importance de prolonger la vie des équipements numériques et sur les possibilités de recyclage du matériel.
Des conseils figurent dans deux documents, un Mode d’emploi et un Guide des bonnes pratiques numériques, disponibles en ligne. La Ville de Genève a mis en place des partenariats avec des associations pour favoriser le recyclage et le réemploi des appareils.
Fin 2022, l’Etat de Genève est devenu le premier canton suisse labellisé Numérique responsable, attribué par un comité indépendant suite à un audit portant sur son engagement à réduire l’impact de ses activités numériques. Les Services industriels, les Hôpitaux universitaires et les Transports publics genevois l’ont aussi reçu, tandis que la Ville de Genève est en voie de l’obtenir.