Germaine de Staël disparaissait il y a deux cents ans
(Keystone-ATS) De nombreux événements vont marquer la disparition voilà deux cents ans de Germaine de Staël. Le château de Coppet, où a longtemps résidé la brillante intellectuelle, sera le point central de ce bicentenaire.
La Fondation Othenin d’Haussonville pour le rayonnement de l’esprit de Coppet a organisé les célébrations, en collaboration avec l’association Pro Cultura Valdensis. Le château de Coppet accueillera plusieurs spectacles de théâtre, de musique ou de danse d’avril à juillet, ont annoncé mardi les organisateurs.
A Paris, où est née la philosophe qui marqua son époque de son empreinte, on présentera une pièce intitulée « La Réconciliation, Mme de Staël et Napoléon », avec comme interprètes Brigitte Fossey et Alain Carré. Le célèbre avocat genevois Marc Bonnant soutiendra de son côté l’accusation de l’homme d’Etat français Talleyrand.
A Coppet, Me Bonnant prendra ensuite la défense du diplomate, qui fut de tous les régimes et qui a vraisemblablement compté parmi les nombreux amants de Mme de Staël. Un TGV se métamorphosera exceptionnellement en train Germaine de Staël et reliera pour la première et unique fois Paris à Coppet.
Mme de Staël est décédée à Paris le 14 juillet 1817, à 51 ans. Lectrice de Jean-Jacques Rousseau, entretenant une relation avec Benjamin Constant, elle s’est opposée à Napoléon, après avoir cru en lui dans un premier temps. Napoléon lui interdit à un moment le séjour sur sol français et elle est contrainte de s’exiler.