« Gâteux » et « incontinent »: le député français Son-Forget répond à Donald Trump
(Keystone-ATS) « Donald Le Gâteux est atteint d’incontinence cérébrale » et doit aller « se faire foutre »: le député français du parti du président Emmanuel Macron, Joachim Son-Forget, s’en est pris samedi avec une rare violence sur Twitter au président américain.
« N’insulte pas mon pays, radoteur. La France te dit d’aller te faire foutre. Du Parlement français, ‘mon ami' », a écrit dans un tweet en anglais Joachim Son-Forget, député des Français de l’étranger pour la Suisse et le Liechtenstein et ex-candidat au poste de numéro un de La République en marche (LaRem). Le politicien très en vue du parti au pouvoir en France, 35 ans, est par ailleurs médecin radiologue au CHUV à Lausanne.
Un peu plus tôt samedi, le locataire de la Maison Blanche avait parlé d’un « triste jour » à Paris en raison des « gilets jaunes » non sans épingler l’accord sur le climat. « Un jour et une nuit très triste à Paris », a écrit sur Twitter Donald Trump. « Peut-être qu’il est temps de mettre fin à l’accord de Paris, ridicule et extrêmement cher, et rendre l’argent aux gens en réduisant les impôts ».
Le député LaRem se défend
Selon M. Son-Forget, « Donald le Gâteux, est atteint d’incontinence cérébrale… comme un ‘gâteux’ souffre d’incontinence d’urine voire de matières fécales et ‘gâte’ ses draps », selon son Tweet qui mélange message en français et en anglais. Son message recueillait près de 700 « J’aime » et de 1200 commentaires dimanche.
Si ce langage très virulent pouvait laisser un instant penser à un compte Twitter piraté, il n’en est rien. L’intéressé s’en est même expliqué à l’AFP. « Je sais être mesuré mais quand les choses sont aux antipodes de nos valeurs, il ne faut pas faire le dos rond », a-t-il défendu auprès de l’agence de presse française. Et d’ajouter: « Je suis parlementaire, pas chef d’Etat. Je défends mon pays et l’assume parfaitement ».
Joachim Son-Forget a ensuite encore envoyé quelques Tweet pour se justifier et critiquer le « politiquement correct » et la « langue de bois ». « Je n’ai de devoir de réserve que celui que je m’impose, quand je le désire. la liberté compte plus que tout », écrit-il notamment, disant aussi se mettre « au niveau de (…) Donald ».
De son côté, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a invité dimanche le président américain à ne pas se mêler de politique intérieure française. « Je dis à Donald Trump et le président de la République (Emmanuel Macron) le lui a dit aussi : nous ne prenons pas partie dans les débats américains, laissez-nous vivre notre vie de nation », a-t-il déclaré dans l’émission Le Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI.