Jeunesse et vieux boîtier: Jean-Claude Péclet expose ses portraits
(Keystone-ATS) L’ancien journaliste Jean-Claude Péclet expose dès jeudi une série de portraits qu’il a réalisés à l’aide d’un Rolleiflex de 1938. Avec cet ancien appareil photo, il a immortalisé des jeunes gens qui s’engagent avec passion. A découvrir à Vevey jusqu’au 13 août.
Un vieil objet pour saisir sur le vif la nouvelle génération: comme la jeunesse de Sévery en train de monter un camp de rondins pour le Giron du pied du Jura, des passionnés de jeux vidéo, des apprentis doués, des sportifs ou des grévistes du climat.
Jean-Claude Péclet dévoile une quarantaine de ses portraits au Musée suisse de l’appareil photographique. « Le fil rouge de ces séries, s’il y en a un, c’est l’empathie. J’aime les gens qui ont une passion. Les portraits présentés ici témoignent de leur engagement et de leurs espoirs », explique-t-il dans le dossier de presse.
Pour ses images au format carré, il se sert d’un Rolleiflex datant de 1938, un vieil appareil dont « il est tombé amoureux », a-t-il expliqué à Keystone-ATS. La génération z est souvent interloquée par ce boîtier carré qui se tient sur le ventre, tête baissée vers le dépoli de la visée. « Les gens qui me voient avec ça ont un autre rapport avec moi », observe-t-il.
Ancien rédacteur en chef de L’Hebdo et journaliste au Temps, Jean-Claude Péclet se consacre désormais pleinement à sa passion, la photographie. Il pratique la photo argentique depuis toujours. Il a tiré lui-même ses photographies dans sa cave, puis dans la chambre noire du musée veveysan.
L’exposition « Bobines neuves » est complétée par une histoire du Rolleiflex, dont la société-mère a été fondée il y a un siècle en Basse-Saxe. Cet appareil réflex moyen format, aux deux objectifs caractéristiques, a été utilisé par les plus grands photographes du 20e siècle. « Cette exposition est celle des jeunes, mais aussi celle du Rolleifleix », a ajouté M. Péclet.