Accord-cadre, avion de combat: la Suisse tourne-t-elle le dos à l’Europe?
Le Conseil fédéral a mis fin aux négociations avec l’UE sur l’accord-cadre institutionnel. Et quelques semaines plus tard, il choisit d’acheter un avion de combat américain contre deux concurrents européens. Sommes-nous en train de tourner le dos à l’Europe, et faut-il s’en inquiéter?
De l’article La Suisse enterre l’accord-cadre avec l’Union européenne
De l’article «La décision sur les F-35 est en ligne avec celle sur l’accord-cadre»
Une adhésion en bonne et due forme est incompatible avec le système constitutionnel de la Suisse, notamment en ce qui concerne les transcriptions des directives européennes. La seule alternative est un accord sur des corbeilles définies in extenso afin de préserver des liens et des activités qui peuvent être fructueuses pour les deux. La politique d'immigration ou ce qui en tien lieu de l'UE est inapplicable en Suisse. Les limites du territoire et la structuration de la société sont incompatibles avec des objectifs dits humanitaires ou de "valeurs humaines" ; le problème doit être réglé à la racine, c'est à dire sur tous les continents qui servent de réservoir des ressources naturelles pour l'industrie européenne. Et cesser d'alimenter des régimes corrompus, source première des migrants.
En tant que français, je trouve que la rupture est bonne car cela met en évidence ce que l’on sait depuis toujours concernant la suisse. La Suisse se conçoit comme un état en guerre permanente contre tous les autres peuples d’Europe et plus encore. La Suisse sous couvert de neutralité militaire applique une politique agressive d’extorsion des richesses de ses voisins. Ce trou noir au centre d’une Europe qui ne veut plus de la guerre et de ses profiteurs, ce trou noir devra être comblé d’une manière ou d’une autre. En France, les politiques sont en train de changer de couleur de peau et savent parfaitement le rôle jouer par les suisses dans la ruine organisée de l’économie africaine. La guerre structurelle et le racisme systémique sont des concepts que vous allez bientôt prendre de face et vous ferez moins les malins.
Dans l'UE, La Suisse n'est rien. Simplement sous le joug de l'UE, comme la plupart des 27 pays. Il faut se battre pour maintenir notre souveraineté, notre indépendance, tout ayant de bonnes relations commerciales, sécuritaires et sociales avec l'UE et aussi d'autres pays, URSS, Etats-Unis. L'UE, doit aussi tenir compte des places de travail en Suisse, des voies de communication , au centre de l'UE. Poutine et Biden ne seraient pas venus en Suisse liée étroitement à l'UE.
C'est une erreur...
Vu les résultats économiques, c'est à l'UE de reprendre les lois démocratiques suisses, et non à la Suisse de reprendre automatiquement les loi dictatoriales de l'EU.
La jeunesse Suisse me fait bien rire, car ceux qui veulent que la Suisse adhère à l'UE ne sont que des universitaires, mais est-ce qu'ils pensent une seconde à ceux qui ne passent pas par cette filière et qui font des apprentissages?! Quand on voit que les jeunes diplômés suisses et locaux ne trouvent pas d'emploi, tout comme les seniors d'ailleurs, parce que les patrons vont faire leur marché dans l'UE au lieu d'embaucher local!! Qui s'occupe de tous ces gens diplômés et/ou avec de l'expérience professionnelle qui restent sur le banc de touche et qui finissent à l'hospice alors qu'ils veulent travailler!!! Adhérer à cette UE moribonde qui va à sa perte d'ici 30 ans!! Elle lorgne sur la Suisse uniquement pour le fric qu'elle pourrait nous soutirer et nous deviendrons qu'un pays de plus à payer beaucoup pour les autres!! Donc, NO WAY!!!
vous avez certainement raison; à force d'étudier, les jeunes et les moins jeunes ne sont plus des gens de métier, mais des gens de carrière.
Grande différence.
La Suisse doit rester uni,dire non à l'Europe c'est très vu ce qui ce passe en ce moment , l'Europe des 27 pas viable sauf si l'on mets tout le monde aux mêmes salaire minimum..alors il faudra 100 ans pour que l'Europe soit uni...
faire table rase pour proposer autre chose est positif . Cet accord cadre était trop contraignant pour un non membre de l'UE.
Dès lors , puisque l'UE ne veut plus d'accord sur mesure, je ne vois plus que deux solutions :
- soit rester en dehors comme pays tiers et complètement isolé
- soit y entrer comme membre à part entière en participant activement à la construction européenne puisque nous y sommes au centre géographiquement parlant .
Cela simplifierait nos relations puisque l'économie en a besoin du fait de sa proximité avec ses partenaires .
On n'aurait plus à négocier à court terme chaque fois qu'une nouvelle décision tombe à Bruxelles puisqu'elle aura été décidée en collaboration avec la Suisse .
Je pense que c'est dans l'intérêt des deux parties que la Suisse se décide à adhérer à l'UE .
Les anciennes idées de neutralité et des bons offices font partie de l'histoire , il faut penser au futur ... et une stabilité institutionnelle à long terme ...
Si , comme le relève un autre commentaire , la Suisse est déficitaire dans les échanges commerciaux avec l'UE, elle ne pourrait que gagner à y entrer ...
La Suisse est expérimentée dans la recherche du compromis dont l'UE a bien besoin pour sa politique intérieure , elle pourrait insuffler un vent d'optimisme entre ses partenaires ...
NO WAY!!! 🤣🤣🤣
On ne peut pas pleurer sur quelque chose qui n'a jamais existé.
La Suisse est la Suisse; espérons que ça continue de durer pour les prochains siècles.
Au moins un îlot de stabilité.
Ce n'est pas parce qu'on est de petite taille, qu'on a tort.
etc.,etc.,etc.
La suisse n’est pas un îlot de stabilité mais un trou noir au cœur de d’une Europe qui veut la paix et ne supporte plus les profiteurs. N’imaginez pas que vous allez continuer encore 107 ans à piller les autres. Tout le monde sait ce qui se cache derrière la carte postale. Ça suffit, vous acceptez les règles communes et vous pouvez continuer la banque, sinon OK allez y, jouez la solo, mais retournez au champs car vos magouilles on va y mettre fin.
C'est l'hôpital qui se fout de la charité!! Commencer par balayer devant votre porte, car question magouilles et malversations la France n'est pas en reste!! Alors pourquoi tous les grands patrons français font la queue pour venir faire gérer leur fortune chez nous? Vous croyez que tous ces gens ayant le pouvoir veulent que la Suisse rentre dans l'UE? Je ne pense pas. Et nous non plus! Nous ne sommes pas là pour éponger les dettes des autres! Notre endettement est à 25,7% du PIB et celui de la France est à 117,2%. Tout est dit!!
L'interruption elle-même est humiliante, pour notre pays et pour le Conseil Fédéral. Elle se double d'une insulte envers la démocratie directe, et après nous avoir fait voter deux fois sur la RIE III et sur les avions de chasse, c'en est même inquiétant.
Sur le fond, je ne peux/veux pas juger, et je veux croire que le Conseil Fédéral sait ce qu'il fait. Personnellement, je crois que nous sommes l'énième victime de cette ère Trumpiste, mais je préfère croire en l'avenir de la Suisse que de m'aigrir dans mon coin. Tout ce qui m'intéresse, désormais, c'est le plan B.
Dans les conditions posées par l'UE, c'est une bonne chose. Le droit européen, les conditions sociales, et les salaires doivent être éclaircies. La Suisse a et fait beaucoup pour l'UE : places de travail, avec de bons salaires, les voies de communication permettant de passer d'un pays à l'autre . Nous sommes également un bon client de l'UE. Notre Pays doit rester souverain et neutre. Cela rend service au Monde entier. Cela permet par exemple aux dirigeants du monde de siéger dans notre pays.. L'agriculture, aurait peut-être un intérêt à intégrer l'UE. Moins de contraintes écologiques, possibilité d'engager du personnel à des prix un peu plus raisonnables, par rapport aux prix de vente des produits agricoles, en forte concurrence avec l'UE. Je rejoins M. Genoud.
Bonjour
La Suisse et l’UE. Source Statita/Swissinfo
344’000 frontaliers qui travaillent en Suisse
Commerce:
La Suisse achète plus à L’Europe qu’elle ne vend
152 MDS CHF. D’achats en UE
143 MDS CHF. Vendus à l’UE
Déficit 9 MDS CHF!
Pas de déficit dans le commerce avec la Chine, cas rare!
Bonnes salutations
Après quinze de tergiversations, la décision a au moins le mérite d'être claire.
Maintenant, il faut se faire du souci pour la démocratie suisse.
Serait-elle un CF omnipotent? Sans vote du peuple?
Quoiqu'il en soit, la Suisse du beurre et de l'argent du beurre parait arriver à son terme.
Il ne lui manque plus qu'un impôt mondial à 15%! pour retourner à ses... vaches bio sur son alpage.
P.S. Heureusement, la Suisse ne manque pas d'"Y en a point comme nous", à lire les commentaires, pourvu que ça dure, entre les attardés pro américains retranchés dans la perte de leur empire,
"oui, quand même, les américains nous ont sauvé d'être nazis et bla,...)"
Une Chine qui est bien plus dragon ou tigre, en embuscade, ce que notre Parlement, envoluté dans son chasselas, a peine à discerner et tous ces spécialistes géopolitiques et autres bitcoinesques, volants au rase-motte,
La Suisse n'a aucun souci à se faire, il n'y en a point comme eux!
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