Le patron de JD.com, accusé de viol aux USA, ne sera pas poursuivi

Une étudiante de 21 ans accuse le milliardaire Richard Liu de l'avoir violée après un dîner avec lui et un groupe d'autres personnes. Le patron du géant chinois JD.com assure que la relation sexuelle était consentie (archives). KEYSTONE/AP/MARK LENNIHAN sda-ats

(Keystone-ATS) Accusé de viol par une universitaire, le fondateur et directeur général du géant chinois de la vente en ligne JD.com, Richard Liu, ne fera pas l’objet de poursuites aux Etats-Unis. Le procureur de l’Etat du Minnesota invoque « de profonds problèmes de preuves ».

« Après avoir passé en revue la vidéosurveillance, les SMS, les vidéos prises par les caméras individuelles des policiers et les déclarations des témoins, il est devenu évident que nous ne pouvions pas apporter de preuves et que nous ne pouvions donc pas l’inculper », a affirmé dans un communiqué le procureur du comté, Mike Freeman.

Une étudiante de 21 ans accuse le milliardaire de l’avoir violée après un dîner avec lui et un groupe d’autres personnes. Selon le procureur, Richard Liu a assuré que la relation sexuelle était consentie.

Le géant JD.com avait affirmé alors qu’un interrogatoire avait permis d’établir que les accusations contre son patron étaient dénuées de fondement. Richard Liu, 45 ans, avait été brièvement détenu aux Etats-Unis en septembre avant d’être relâché par la police du Minnesota et autorisé à quitter le pays. La police américaine n’en avait pas moins poursuivi son enquête.

Colosse de l’e-commerce

L’entrepreneur se trouvait dans le Midwest américain dans le cadre d’un programme de doctorat sur la gestion des entreprises, proposé par l’université du Minnesota.

Colosse de l’e-commerce, JD.com est en concurrence agressive avec Alibaba, numéro un du secteur en Chine, les deux mastodontes s’affrontant notamment dans le créneau en plein essor de la vente de produits importés. Coté sur le Nasdaq, l’action JD.com a gagné vendredi 5,9%, contre la tendance puisque le Nasdaq a cédé plus de 3%.