Les cadres dirigeants optimistes pour leur entreprise en 2025
Les cadres dirigeants se disent plus optimistes concernant les perspectives 2025 de leur entreprise, selon un rapport du Capgemini Research Institute paru lundi. C'est notamment l'innovation et la résilience qui sont au programme des investissements en Suisse.
(Keystone-ATS) Sur les 2500 cadres dirigeants interrogés dans 17 pays dont la Suisse, 62% se disent optimistes quant aux perspectives de leur entreprises pour 2025, rapporte l’enquête menée du 23 octobre au 20 novembre 2024.
L’assurance du panel a grimpé de 6 points de pourcentage sur un an, et même de 20 comparé à 2023. Cependant, la confiance des cadres dirigeants vient de leur propre organisation et non du marché dans son ensemble, nuancent les auteurs de l’étude. Dans ce contexte, réduire les coûts est pour 56% d’entre eux une priorité devançant celle de faire croître le chiffre d’affaires.
A l’international, l’augmentation des droits de douane et les tensions commerciales préoccupent davantage les Japonais et les Chinois que les Suisses qui se placent dans la moyenne, d’après l’enquête. « Seuls 37% d’entre eux restent optimistes quant aux perspectives de l’environnement opérationnel mondial au cours des 12 à 18 prochains mois, soit une légère hausse par rapport à l’année dernière. »
Hausse des investissements
Parmi d’autres priorités, la résilience des chaînes d’approvisionnement s’avère être primordiale pour faire face au contexte mondial cette année, selon Capgemini. En effet, « 63% des personnes interrogées déclarent qu’elles y investiront davantage en 2025, contre moins de la moitié en 2024. »
L’expérience client est aussi un champ d’investissement prioritaire, selon 8 cadres dirigeants sur 10. Et, près des trois quarts d’entre eux prévoient d’augmenter leurs investissements dans l’ingénierie, la recherche et le développement ainsi que l’innovation.
« Nous constatons depuis peu une accélération des investissements dans le domaine technologique de nos clients en Suisse, en particulier dans les secteurs des sciences de la vie, de la fabrication et des biens de consommation », souligne le directeur général de Capgemini Suisse, Guido Kamann, en citant l’exploitation des données, l’intelligence artificielle et la réduction des risques.
C’est notamment les investissements en matière de durabilité (« climate tech » incluant l’hydrogène ou les énergies renouvelables) qui prennent la première place avec 72% des dirigeants qui prévoient d’investir davantage. En Suisse, ils sont 66% à l’envisager.