Marco Chiesa: « dictature écologiste » face à la crise énergétique

A Baar (ZG), le président de l'UDC Marco Chiesa a accusé la politique rose-verte d'être la cause de la crise énergétique et la gauche de se réjouir de la hausse des prix de l'énergie (archives). KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER sda-ats

(Keystone-ATS) Marco Chiesa accuse la gauche de vouloir profiter de la crise énergétique pour instaurer « une dictature écologiste » et « rééduquer la population ». Selon le président de l’UDC, les partis roses-verts se désintéressent de ses conséquences pour la population.

A treize mois des élections fédérales de 2023, le conseiller aux Etats tessinois a ouvert samedi à Baar (ZG) l’assemblée des délégués de l’UDC en visant « la gauche rose-verte ». Devant 333 délégués et 53 invités, il a accusé la politique de ce camp pourtant minoritaire aux Chambres fédérales d’être la cause du « désastre énergétique » .

Pour Marco Chiesa, le scénario catastrophe de la pénurie énergétique serait même « l’objectif secret de la gauche rose-verte ». Il permettrait à cette dernière d’imposer sa « dictature écologiste teintée d’interdictions et de renoncements », a déclaré le président de l’UDC.

« L’élite privilégiée de la gauche se réjouit » donc la hausse des prix de l’énergie et veut même les augmenter davantage encore, estime-t-il. L’impact pour les familles, la classe moyenne et les travailleurs « ne l’intéresse pas », selon Marco Chiesa.

Le Tessinois a appelé celles et ceux qui s’opposent à une politique écologiste à voter UDC lors des élections fédérales. D’ici-là, l’approvisionnement énergétique est un devoir d’importance nationale et doit être considéré comme une priorité absolue, a-t-il souligné. L’UDC a fait de ce thème le point fort de son assemblée.