Les récentes commémorations de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz ont redonné un coup de projecteur sur la Shoah. Une piqûre de rappel d’autant plus nécessaire que les témoins oculaires de ces événements sont de moins en moins nombreux au fil des ans. C’est l’occasion aussi de rappeler que certains d’entre eux vivent en Suisse.
Ce contenu a été publié sur
Spécialiste de politique fédérale. Précédemment à l'Agence télégraphique suisse et à Radio Fribourg.
Olivier Pauchard (texte) et Gamaraal Fondation (photos)
On estime qu’environ 400 survivants de la Shoah résident de nos jours en Suisse. En 2016 la fondation Gamaraal a collaboré avec plusieurs artistes pour réaliser une série de portraits rassemblés dans une exposition intitulée «Les derniers survivants suisses de l’HolocausteLien externe».
Fondée en 2014 par Anita Winter, fille de deux survivants allemands, cette fondation a pour but de soutenir les survivants et de transmettre le souvenir de ce qu’ils ont vécu aux jeunes générations.
Itinérante, cette exposition tourne depuis mai 2017. Elle a notamment été présentée au siège des Nations-Unies à New York, à l’ambassade de Suisse de Berlin ou encore au Mémorial de la Shoah de Milan.
Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.
En savoir plus
Plus
Des descendants de nazis et de déportés contre les haines destructrices
Ce contenu a été publié sur
Une association contre l'antisémitisme a organisé deux rencontres en Suisse romande entre des lycéens et quatre descendants de nazis et de déportés.
Ce contenu a été publié sur
La présidence suisse de l’IHRALien externe, de mars 2017 à mars 2018, a fait de la formation, de la jeunesse et des médias sociaux sa priorité. Elle pose la question de comment raconter l’Holocauste aux jeunes, question d’autant plus urgente que les témoins de la Shoah sont de moins en moins nombreux. Une problématique bien…
Ce contenu a été publié sur
Pendant longtemps, en Suisse, Franz Riedweg a fait figure de «traître numéro 1 à la patrie». Durant la Seconde guerre mondiale, celui-ci tirait en effet les ficelles depuis Berlin pour fonder une SS suisse. Dans un livre qui vient de paraître, Un Suisse au service de la SS –Franz Riedweg (1907-2005), l’historien Marco Wyss montre que…
Ce contenu a été publié sur
Yehuda Bauer, professeur d’histoire et d’études sur l’Holocauste à l’Institut Avraham Harman sur la communauté juive contemporaine de l’Université hébraïque de Jérusalem, se décrit comme un «optimiste réaliste». Il a récemment participé, en compagnie de nombreux experts de représentants des Etats, au troisième Forum régional sur la prévention du génocide, qui s’est tenu à Berne…
Vous pouvez trouver un aperçu des conversations en cours avec nos journalistes ici. Rejoignez-nous !
Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.