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Pas d’identification électronique obligatoire des chats

Les propriétaires de chats ne seront pas obligés d'identifier électroniquement leurs animaux de compagnie (image symbolique). KEYSTONE/APA/APA/HERBERT NEUBAUER sda-ats

(Keystone-ATS) Les propriétaires de chats ne seront pas obligés de munir leurs animaux de compagnie de puce électronique. Le National a enterré mardi, par 97 voix contre 88, une motion exigeant un meilleur contrôle de la prolifération des chats errants.

La Suisse compte plus de 100’000 chats errants. Ils souffrent de maladie et meurent dans de grandes souffrances, a rappelé Isabelle Chevalley (PVL/VD) au nom de la commission. L’identification électronique permettra de différencier les chats domestiques des chats errants. Les campagnes de castration pourront ainsi être mieux ciblées. La Confédération devrait leur apporter son soutien.

Un marquage obligatoire des félins responsabilisera par ailleurs les personnes qui souhaitent en acquérir un. Il permettra aussi de restituer rapidement un chat perdu à son propriétaire, lui évitant de longues périodes en fourrière, ou de l’identifier en cas d’accidents de la route, a poursuivi la Vaudoise.

L’identification électronique des chats doit, au même titre que les traitements prophylactiques, devenir la règle. Cette obligation est d’ailleurs déjà imposée aux chiens depuis de très nombreuses années, a encore souligné la « fière propriétaire de trois chats ».

Exagéré et pas efficace

Malgré ces multiples arguments, les députés ont décidé de suivre la recommandation du Conseil fédéral et de voter contre le texte. Aux yeux d’Alain Berset, obliger tous les détenteurs de chats en Suisse d’identifier et d’enregistrer leur animal serait exagéré et pas efficace. De plus, ils doivent déjà empêcher une reproduction excessive de leurs animaux.

D’autre part, la protection des animaux relève de la compétence cantonale, a précisé le ministre de l’intérieur. Certains cantons et communes organisent des programmes de stérilisation ciblés. S’ils devaient se charger de la castration de tous les chats errants, cela conduirait à une charge importante.

L’office compétent examine par ailleurs déjà de quelle manière les autorités cantonales pourraient être soutenues pour amener les détenteurs de chats à assumer leurs responsabilités, a conclu le conseiller fédéral.

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