Ai Weiwei, Chinois universel

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Derrière son ordinateur dans son atelier de Pékin en 2010. Très présent sur internet, l’artiste est bien placé pour voir comment les autorités chinoises en restreignent l’accès. Keystone

Octobre 2010. Ai au milieu de son installation «Graines de tournesol» à la Tate Modern de Londres. Keystone

Les graines sont faites de porcelaine. Keystone

3 avril 2011. Un officier de police et un garde de sécurité devant l’entrée du studio de Ai. Le même jour, il sera empêché de s’envoler pour Hong Kong et ses locaux seront perquisitionnés. Keystone

Juillet 2009. Ai face à un groupe de protestataires dont les crânes disent clairement tout le bien qu’ils pensent du «barrage vert» imposé sur internet, officiellement pour lutter contre la pornographie, en fait pour filtrer les contenus qui déplaisent au régime. Reuters

«Template», installation d’Ai Weiwei, n’a pas résisté aux fortes chutes de pluie qui se sont abattues en 2007 sur documenta 12, le grand rendez-vous d’art contemporain de Kassel, en Allemagne. Keystone

Les partisans de Ai protestent en novembre 2010 devant son atelier de Shanghai, dont les autorités ont ordonné la démolition. Reuters

25 février 2011. L’artiste pose pour les photographes au cours d’une interview. AFP

Juin 2007. Ai accueille les figurants qui vont faire partie de son installation «Fairytale» à la documenta 12 de Kassel. Reuters

Ai au milieu de 100 troncs d’arbres sur un tapis de laine qui imite le carrelage de la Maison de l’Art de Munich en septembre 2009. Keystone

«Field», présenté à la foire Art 41 Basel en juin 2010. Keystone

Décembre 2009, Ai devant la salle d’audience où se tient le procès pour subversion du dissident Liu Xiaobo. Sous l’œil attentif des médias… et de la police Keystone

Le pavillon «de Meuron et Ai» à l’Exposition internationale d’architecture de Venise, en septembre 2008. Keystone

Ai avec les joueurs de cartes de sa «Fairytale» à Kassel. Keystone

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Les travaux et les jours d'un artiste engagé.

Certains le nomment l’Andy Warhol chinois. Artiste multiforme et contestataire, très présent sur internet, Ai Weiwei est un des Chinois les plus connus au monde, qui expose régulièrement dans les lieux les plus courus des amateurs d’art contemporain. Egalement architecte, il a travaillé avec les Suisses Herzog et de Meuron sur le stade en «nid d’oiseau» pour les JO de Pékin.