Nicolas Eichenberger est président des Jeunes socialistes de la ville de Bâle. Technicien audio au Palais fédéral à Berne, il s’est converti au véganisme et à la politique en sortant d’un fast food.
«Au travail, on me prendrait facilement pour un jeune libéral-radical», s’amuse ce jeune homme de 28 ans. «Je porte un costume et j’ai du gel dans les cheveux». C’est qu’il doit se plier au code vestimentaire du Palais du parlement, même s’il n’y est pas du tout engagé politiquement. «Je suis technicien audio et vidéo de formation et avec mon équipe, je suis chargé de veiller à ce que la sonorisation des salles du Parlement fonctionne et que ce qui s’y dit puisse être audible à la télévision et à la radio».
En ce moment, Nicolas Eichenberger effectue son service civil dans la division fermée de la clinique psychiatrique universitaire de Bâle. A côté de cela, il préside les séances du soir des Jeunes socialistesLien externe. «Je rêve d’un monde qui soit moins axé sur le profit, et dans lequel chacun ait ses droits. Pas seulement les hommes, mais également les animaux», déclare-t-il.
(Traduction de l’allemand: Marc-André Miserez)
Les plus lus Cinquième Suisse
Plus
La Suisse et l’UE ont conclu leurs négociations pour de futurs accords bilatéraux
Avez-vous le sentiment que la désinformation représente un danger particulier pour les démocraties directes?
Un expert de l'EPFZ s'attend à ce que la désinformation soit particulièrement dangereuse pour les États où les votations sont nombreuses, comme la Suisse.
L’économie suisse devrait-elle respecter les limites planétaires, comme le propose l’initiative pour la responsabilité environnementale, ou cela serait-il nocif pour la prospérité du pays? Et pourquoi?
Votre avis sur l'initiative pour la responsabilité environnementale nous intéresse.
Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.
En savoir plus
Plus
«Nous, les Appenzellois, sommes conservateurs mais cosmopolites»
Ce contenu a été publié sur
Lorsqu’il était jeune, il a passé plusieurs étés à l’alpage. Là, il était aussi parfois sonneur de cloches. «Nous avons cette tradition lors des mariages; nous prenons de grandes cloches de vache sur le dos et nous les faisons sonner. C’est à l’une de ces soirées que j’ai rencontré ma femme», raconte Ruedi Eberle. Le…
Chant et méditation donnent de la force en politique
Ce contenu a été publié sur
Avant d’entrer dans la politique locale, elle était Suisse de l’étranger. «Après ma formation, je suis allée en Californie comme fille au pair», explique Sabine Wermelinger. Finalement, elle y est restée quelques années. «De retour en Suisse, je me sentais d’abord étrangère dans mon propre pays.» Mais elle s’est réadaptée et s’est engagée dans la politique…
«Mais la femme est toujours un peu plus intelligente»
Ce contenu a été publié sur
La Suisse a été un des derniers pays du monde à accorder le droit de vote aux femmes. Aujourd’hui, en 2018, nous pouvons regarder en arrière vers une époque où le gouvernement fédéral comptait plus de femmes que d’hommes. Et le Conseil des Etats vient de refuser une disposition pour l’égalité des salaires dans les…
Ce contenu a été publié sur
Depuis cinq ans, elle siège à l’exécutif, élue du Parti démocrate-chrétien (PDC). Le village a désormais une crèche et a modernisé son école. «Ainsi, nous le rendons attractif pour les familles qui veulent s’installer ici. Parce que les gens devraient pouvoir vivre et travailler à Veysonnaz». Depuis quatre mois, elle dirige aussi l’Office du tourisme…
Vous pouvez trouver un aperçu des conversations en cours avec nos journalistes ici. Rejoignez-nous !
Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.