Veronica Almedom s’engage pour les droits des Erythréens
En Suisse, tout le monde est concerné par l’immigration, mais certains plus directement que d’autres. Arrivée d’Erythrée avec sa famille alors qu’elle était encore bébé, Veronica Almedom, est désormais une activiste pour les droits humains des Erythréens.
«Il reste encore un énorme travail de communication et d’information à faire», dit la jeune femme. Veronica Almedom a grandi à Martigny, en Valais, et elle étudie aujourd’hui à l’Université de Genève. Depuis 2016, elle est membre de la Commission fédérale des migrationsLien externe.
Avant les élections fédérales, les rédactions web de la SSR (maison-mère de swissinfo.ch) sont parties à la rencontre de personnes mobilisées dans des projets citoyens. C’est l’opération #GénérationGlobale.
Depuis 2017, la Suisse n’a cessé de resserrer les critères d’admission pour les requérants d’asile érythréens, qui représentent la plus importante communauté des étrangers qui demandent asile dans le pays. Après avoir rendu visite à certains d’entre eux qui dormaient dans la rue, Veronica Almedom est en colère, et critique également le gouvernement érythréen.
«Le monde entier les a abandonnés, dit-elle. Ces jeunes gens ont une résilience que je n’aurai jamais. Depuis ma naissance, j’ai tout eu. Je n’ai pas eu à me battre pour mes libertés».
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