Des perspectives suisses en 10 langues

L’appel de Kaspar Villiger

Le président de la Confédération appelle les Etats à adhérer à la Convention d'Ottawa sur l'interdiction et la destruction des mines antipersonnel.

Kaspar Villiger s’est exprimé en ouverture de la 4e conférence de suivi de ce texte.

«Le chemin qui nous sépare des objectifs de la Convention sera long et abrupt. J’en appelle à tous les Etats qui n’ont pas encore adhéré à emprunter à leur tour ce chemin», a déclaré, lundi à Genève, le conseiller fédéral.

Lui faisant écho, l’ambassadeur belge, dont le pays préside la conférence, a annoncé la ratification de la Convention par l’Afghanistan. Ce pays deviendra officiellement le 126e Etat partie dès le 1er mars 2003.

Forte tradition humanitaire

Kaspar Villiger a relevé que la lutte contre les mines occupait une place centrale pour la Suisse, renforcée par sa récente adhésion à l’ONU.

«La Suisse, forte de sa tradition humanitaire, est solidaire avec les pays souillés par les champs de mines et les victimes de ces armes perfides», a-t-il insisté.

Le président de la Confédération a également mentionné l’objectif prévu par la Convention pour la fin 2003: plus de 80 pays doivent détruire leurs stocks de mines d’ici là.

De son côté, la princesse Astrid de Belgique, citée par l’AFP, a rappelé qu’à ce jour, 34 millions de mines antipersonnel avaient déjà été détruites et que le nombre des Etats signataires avait atteint 144. Parmi eux, 126 ont ratifié le texte.

De Maputo à Managua

Les représentants de quelque 120 Etats – 96 Etats partie et 24 qui n’ont pas adhéré à la Convention – sont réunis au palais des Nations pour évaluer les progrès accomplis dans la mise en oeuvre des dispositions du traité d’Ottawa. Parmi les 600 participants figurent 140 représentants d’ONG.

La réunion de Genève fait suite aux précédents rendez-vous de Maputo (1999), Genève (2000) et Managua (2001). Entrée en vigueur en 1999, la Convention d’Ottawa interdit l’emploi, le stockage, la production et le transfert des mines antipersonnel, et prévoit leur destruction.

swissinfo avec les agences

Les plus lus
Cinquième Suisse

Les plus discutés

En conformité avec les normes du JTI

Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative

Vous pouvez trouver un aperçu des conversations en cours avec nos journalistes ici. Rejoignez-nous !

Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision