Une procédure compliquée pour élire le vainqueur

Le processus de sélection peut déboucher sur plusieurs scénarios. L'Autriche et la Suisse devraient se retrouver en finale.

Le comité exécutif de l’UEFA est constitué de 14 membres, dont 8 seulement seront habilités à voter dans un premier temps.

Mercredi, les sept candidats disposeront d’une dernière opportunité pour présenter leur dossier devant les membres du comité exécutif de l’UEFA. Autrichiens et Suisses seront les premiers à s’exprimer.

Patienter dans les couloirs

«Ce n’est pas à ce moment que l’on gagne un Euro, lâche Ralph Zloczower, président de l’Association suisse de football. Mais on peut le perdre.»
Jeudi matin, le comité exécutif réduira lors d’une première phase les candidats au nombre de deux ou trois finalistes. Quatre ou cinq candidatures seront donc éliminées par les huit membres ayant droit de vote.

Vu leur nationalité identique à celle d’un des pays candidats, six hommes devront patienter dans les couloirs. Ce sera notamment le cas du président suédois Lennart Johansson et du Tessinois Giangiorgio Spiess.

Lors de la seconde phase, le comité exécutif retrouvera les membres dont le pays est éliminé. Ils seront donc en tout cas dix à s’exprimer pour séparer les 2 ou 3 finalistes. Si un candidat obtient la majorité absolue, il sera vainqueur.

Si personne n’y parvient, le moins bon résultat est éliminé et on procède à un ultime tour de piste. Où la majorité relative suffit.

A l’heure des pronostics, une finale Autriche/Suisse contre Pays nordiques apparaît la plus plausible. «Si nous ne figurions pas à ce stade-là, cela serait vraiment à ne plus rien y comprendre», constate Ralph Zloczower, président de l’ASF. Pour le choix de l’Euro 2004, le favori espagnol avait été balayé. Qu’en sera-t-il de l’Autriche et de la Suisse?

swissinfo/Jonathan Hirsch