No Billag divise les jeunes
Avec l’arrivée de l’ordinateur, puis des téléphones portables et des tablettes, l’utilisation des médias électroniques a évolué. Résultat: la jeune génération a une relation plus distante avec la radio et la télévision traditionnelles. Faut-il dès lors aussi faire évoluer leur mode de financement? Les avis sont très partagés, comme en témoigne notre débat contradictoire entre la libérale-radicale Louise Morand (à gauche sur la photo) et la verte libérale Anaïs Grandjean (à droite).
Un sondage de l’Institut gfs.bern montre qu’un peu plus de la moitié (51%) des jeunes semblent être d’accord avec l’initiative «No Billag».
Les esprits sont donc assez divisés parmi les moins de 30 ans. En témoigne un débat contradictoire entre deux personnes au profil à première vue assez identique: elles sont toutes les deux femmes, jeunes, étudiantes, engagées en politique et d’orientation libérale. Pourtant, sur l’initiative «No Billag», elles ont un avis diamétralement opposé.
- Louise Morand, vice-présidente des Jeunes libéraux-radicaux genevoisLien externe, ne veut pas être obligée de financer des médias qui lui disent comment penser.
Les arguments des opposants ne sont que paternalisme. Certaines personnes pensent mieux savoir que tout le monde, notamment dépenser l’argent des autres. Cela en ne tenant pas compte que nous sommes en 2017 et des technologies existantes.
— Louise Morand 🧤 (@morand_louise) 25 novembre 2017Lien externe
- Anaïs Grandjean, co-présidente des Jeunes vert’libéraux suissesLien externe, redoute en revanche la disparition de médias indispensables à la vie démocratique.
📻📺Nous rejetons à l'unanimité #NoBillagLien externe. Cette initiative libertaire met en péril la cohésion de nos régions et mène à la destruction de la diversité des médias. Nous ne voulons pas une #BerlusconisationLien externe de la 🇨🇭!
— Jeunes Vert'libéraux (@jvl_ch) 7 décembre 2017Lien externe
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