Génie génétique: en 10 ans, les cantons ont peu évolué
Plus de 60% des citoyens suisses ont voté dimanche en faveur du nouvel article constitutionnel ouvrant la voie au diagnostic préimplantatoire (DPI). Une analyse détaillée montre que les cantons les plus favorables au DPI sont également ceux qui avaient plébiscité il y a dix ans la loi permettant de faire des recherches sur des cellules souches issues d’embryons surnuméraires. Et inversement.
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Journaliste et responsable adjoint de la rédaction regroupant les trois langues nationales de swissinfo.ch (allemand, français, italien). Précédemment au Teletext et à rts.ch.
Six cantons de Suisse centrale et orientale ont manifesté dimanche leur désaccord face au DPI, une technique permettant d’analyser un embryon conçu in vitro avant son implantation dans l’utérus pour y dépister d’éventuelles anomalies. A l’inverse, tous les cantons francophones, avec en tête les Vaudois et les Genevois, ont largement soutenu le nouvel article constitutionnel.
Le graphique ci-dessous, qui montre tous les cantons alignés sur une diagonale, illustre la constance de la sensibilité des cantons (dans un sens ou dans l’autre) lorsqu’il s’agit de se prononcer sur des thématiques liées au génie génétique.
L’économie suisse devrait-elle respecter les limites planétaires, comme le propose l’initiative pour la responsabilité environnementale, ou cela serait-il nocif pour la prospérité du pays? Et pourquoi?
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