La Suisse face aux Khmers rouges
Malgré l’instauration du régime totalitaire des Khmers rouges, le gouvernement suisse ne rompt pas les relations diplomatiques avec le Cambodge, puisqu’il reconnait les Etats, non les régimes.
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Par contre, Berne ne reconnaît pas le régime mis en place après l’invasion du Cambodge par le Vietnam en 1979, qui met un terme au règne sanglant de Pol Pot. De facto, la Suisse gèle ses relations avec les différents protagonistes de la guerre civile qui s’en suit.
Durant cette période de Guerre froide, le ministère suisse des affaires étrangères limite son activité à quelques contacts informels avec des représentants de la coalition hostile au Vietnam prosoviétique.
Dans le même temps, la Suisse apporte de l’aide humanitaire. Des secours alimentaires urgents sont notamment envoyés au Cambodge dès 1978.
Après les accords de Paris de 1991 censés mettre fin à la guerre civile qui s’est poursuivie durant les années 80, Berne renoue lentement ses relationsLien externe avec Phnom Penh. Un rapprochement scellé en 1996 par la visite au Cambodge du président de la Confédération Jean-Pascal Delamuraz et un accord de protection des investissements entre les deux pays.
La coopération suisse (DDC) intervient au Cambodge principalement par le biais de son programme régional MékongLien externe. La DDC soutient également un important projet dans le domaine de la santé, à savoir les hôpitaux Kantha Bopha du pédiatre suisse Beat RichnerLien externe.
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