Les deux Suisses retenus en Libye n'ont pas quitté l'ambassade suisse pour assister à leur procès en appel. Selon Amnesty International, leur recours sera examiné par la justice libyenne l'année prochaine.
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Les deux otages suisses condamnés fin novembre par contumace à 16 mois de prison ferme pour «séjour illégal» en Libye, devaient se présenter mardi devant la justice libyenne pour assister leur procès en appel.
Max Göldi et Rachid Hamdami avaient été condamnés par contumace le 30 novembre à 16 mois ferme. Ils sont par ailleurs sous le coup d’autres procès pour «exercice d’activités économiques illégales», renvoyés le week-end dernier aux 2 et 3 janvier.
Le procès en appel a été repoussé à l’année prochaine. C’est ce qu’a confirmé un porte-parole d’Amnesty International Suisse. On ne sait pas exactement quand doit avoir lieu l’audience.
Amnesty International considère le report de ce procès comme «positif», a indiqué son porte-parole Daniel Graf. Les conditions de la défense peuvent ainsi s’améliorer, même si leur avocat n’a pas encore pu avoir accès au dossier.
Max Göldi, directeur de l’antenne libyenne du groupe ABB, et Rachid Hamdani, un employé d’une entreprise de construction, sont retenus en Libye depuis le 19 juillet 2008. Ils avaient été arrêtés à la suite de l’interpellation de Hannibal Kadhafi, fils du colonel, quelques jours auparavant par la police genevoise.
Par ailleurs Hannibal Kadhafi a porté plainte et réclame des réparations au canton de Genève et au journal la Tribune de Genève pour la diffusion en septembre deux photos d’identité prises lors de son arrestation en 2008.
swissinfo.ch et les agences
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