Protocole d’accord Alstom-Siemens en vue d’une « fusion entre égaux »
(Keystone-ATS) Alstom et Siemens ont officialisé mardi soir la signature d’un protocole d’accord en vue de la fusion de leurs activités ferroviaires. Le nouveau groupe aura 15,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires programmé pour se battre avec le géant chinois CRRC.
La nouvelle entité, baptisée Siemens Alstom, sera détenue à 50% par le conglomérat industriel allemand mais sera dirigée par l’actuel PDG d’Alstom Henri Poupart-Lafarge, précisent les deux groupes dans un communiqué commun. Elle bénéficiera d’un carnet de commandes de 61,2 milliards d’euros, dégagera un résultat d’exploitation ajusté de 1,2 milliard d’euros et une marge d’exploitation ajustée de 8,0%, ajoutent Alstom et Siemens.
La fusion, que les deux groupes comptent boucler d’ici la fin 2018, devrait produire des synergies annuelles de 470 millions d’euros au plus tard quatre ans après la réalisation de l’opération et vise une trésorerie nette à la date de réalisation comprise entre 500 millions et 1,0 milliard d’euros, ajoutent-ils.
L’Etat français confirme qu’il met fin au prêt de titres Alstom consenti par Bouygues selon les termes de l’accord au plus tard le 17 octobre 2017 et qu’il n’exercera pas les options d’achat données par Bouygues, est-il aussi précisé dans le communiqué.