Dans la brume matinale, se déploie le glacier du Trient.
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Aux abords du bisse, les orchidées des montagnes s'épanouissent.
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L'écluse située en contrebas du glacier permet de gérer le débit d'eau.
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«Des enfants ou, parfois, des grands enfants, détournent le bisse avec des pierres. L’eau se dirige alors directement dans le village de Trient.» C'est pourquoi, Simon Crettenand doit remettre chaque jour les pierres à leur place.
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Un arbre à l'écorce arrachée, malmené par les fréquentes avalanches.
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Le marteau, «le natel de l'époque». Lorsqu'il fallait assurer un grand débit d'eau, le gardien du bisse dormait à proximité de celui-ci. Il s'assoupissait avec le bruit du marteau, mu par l'eau. S'il y avait un problème et que l'eau ne s'écoulait plus, le marteau cessait de taper. Alors, le gardien se réveillait.
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Simon Crettenand, gardien du bisse.
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Le bisse s'écoule tantôt contenu, tantôt laissé à l'état sauvage.
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Le bisse du glacier du Trient se dévoile.
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Du col de la Forclaz au glacier du Trient, randonnée au long du bisse, en compagnie de Simon Crettenand, gardien de ce canal aux charmants détours. (Textes et images: Laureline Duvillard, swissinfo.ch)
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Le chant du bisse, mélodie alpestre à préserver
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La barbe grise, la peau légèrement tannée, un t-shirt noir où repose fièrement l’écusson du canton du Valais. Et bien sûr, l’accent chantant des contrées montagneuses. Simon Crettenand est l’archétype du valaisan. D’ailleurs, s’il a quitté plusieurs fois le canton pour des escapades à l’étranger, il revient toujours au bercail, heureux de se nicher entre…
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