Coronavirus: les chiffres en Suisse
Nous présentons ici les principaux chiffres sur l'évolution de la pandémie en Suisse. Les graphiques sont automatiquement mis à jour.
Pour votre information: cet article et les chiffres et graphiques qu’il contient ne seront plus actualisés à compter du 24 mai 2022. Vous trouverez les chiffres les plus récents dans le tableau de bord de l’Office fédéral de la santé publiqueLien externe.
À quelle vitesse le coronavirus se propage-t-il en Suisse? Nous publions sur cette page une série de graphiques, qui sont automatiquement actualisés à mesure que de nouvelles données sont disponibles. Ce n’est le cas qu’une fois par jour, du lundi au vendredi. Les sources et la méthodologie des graphiques se trouvent à la fin de l’article.
La situation actuelle en Suisse
Différentes données peuvent être utilisées pour évaluer la situation actuelle en Suisse. Les nouvelles infections quotidiennes sont souvent citées. Cependant, prises séparément, elles ne sont pas très significatives car sujettes à de fortes fluctuations. Mieux vaut ne pas se concentrer sur les chiffres au jour le jour, mais plutôt sur l’évolution générale.
Pour une évaluation correcte de la situation sur le front des nouvelles infections, il faut disposer de tests suffisants. Les données disponibles concernant les tests montrent que les pratiques en matière de dépistage varient selon les cantons.
Jusqu’il y a peu, un autre indicateur important était la proportion de tests positifs sur l’ensemble des tests effectués, ce que l’on appelle le taux de positivité. Si le seuil de 5% fixé par l’OMS n’était pas dépassé, on pouvait supposer qu’une grande partie des cas avaient été détectés. Cependant, avec l’augmentation d’autres stratégies de dépistage telles que l’utilisation de tests rapides ou les tests salivaires à grande échelle, le taux de positivité est affecté – et perd donc de sa signification. C’est pourquoi le Conseil fédéral, par exemple, a décidé de ne plus l’utiliser comme référence pour les mesures. Nous continuons à le présenter, car il donne néanmoins une indication sur l’ampleur des tests actuellement réalisés.
Qui contracte la maladie? Cette question est importante, car la structure d’âge des personnes actuellement infectées livre une indication de ce à quoi on peut s’attendre dans les hôpitaux. En règle générale, plus les personnes contaminées sont jeunes, plus l’évolution de la maladie est douce.
Si les nouvelles infections au sein des groupes plus âgés augmentent, le nombre de lits d’hôpitaux occupés par des cas de Covid-19 devrait également augmenter environ deux à trois semaines plus tard.
Selon l’OFSP, depuis le début de la pandémie, environ 15% des personnes hospitalisées n’avaient pas d’antécédents médicaux pertinents, 85% en avaient au moins un. Les trois maladies préexistantes les plus fréquemment citées chez les personnes hospitalisées étaient l’hypertension (50%), les maladies cardiovasculaires (39%) et le diabète (25%). Avec le variant Omicron, il faut s’attendre à ce que de plus en plus de personnes soient infectées à l’hôpital ou soient hospitalisées avec un autre diagnostic principal, mais soient ensuite testées positives au virus. Ces personnes sont comptabilisées par l’OFSP.
Un bon indicateur de la fin d’une vague est la diminution du nombre de décès quotidiens déclarés liés à la Covid-19.
Voici aussi les statistiques de la vaccination en Suisse:
La situation dans le monde
Quels pays peuvent organiser la vaccination contre le Covid pour leur population et permettre ainsi un endiguement rapide de la pandémie, une protection des groupes à risque et un retour à la normale? Les premières doses de vaccin ont été administrées dans certains pays dès décembre 2020, mais il faudra encore des mois, voire des années, selon les pays, avant que 70 à 90% de la population soit vaccinée afin d’espérer atteindre, selon différentes études, ce que l’on appelle une immunité collective.
Notre tableau, régulièrement mis à jour, montre combien de doses de vaccin ont déjà été administrées par pays pour 100 habitants. Pour la plupart des vaccins, il faut deux doses de vaccin à au moins trois semaines d’intervalle pour garantir une protection de longue durée. Le pourcentage de la population entièrement vaccinée indique le nombre de personnes ayant déjà reçu le vaccin.
Le graphique suivant présente une comparaison internationale de l’incidence actuelle.
En Suisse, il existe différentes sources de données sur l’apparition et la propagation du coronavirus. Les données sont principalement collectées par les cantons, mais sont également publiées une fois par jour par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). L’OFSP publie parfois des chiffres avec quelques jours de retard pour les cantons, surtout en ce qui concerne les décès.
Jusqu’au 8 juillet, SWI swissinfo.ch ne publiait ici que les chiffres provenant directement des cantons. Une interface de l’Office statistique du canton de ZurichLien externe, répondant à des normes élevées en termes de qualité et de disponibilité des données, était utilisée à cet effet. Depuis le 9 juillet, l’OFSP est à nouveau utilisé comme source pour le nombre de cas confirmés, car certains cantons ne publient plus les chiffres régulièrement.
Par souci de cohérence, les données de l’OFSP sont également utilisées depuis le 23 décembre pour le nombre de personnes décédées et depuis le 29 décembre pour le nombre d’hospitalisations.
Les données sur les cas et les vaccinations dans le monde sont agrégées et mises à jour quotidiennement par la publication scientifique en ligne Our World in DataLien externe.
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