Ueli Steck, une «étoile tourmentée» s’est éteinte sous le Toit du Monde
On l’avait surnommé «Swiss Machine», mais plus qu’une machine, c’était un grand alpiniste. Ueli Steck, le sprinter des sommets, spécialiste des ascensions ultra-rapide en solo, est mort dimanche au pied de l’Everest, victime d’une chute de plus de 1000 mètres, alors qu’il s’entrainait pour une nouvelle tentative folle.
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Après un début dans la presse régionale (écrite et radio) en Romandie, j’ai rejoint en 2000 Radio Suisse Internationale, à l’époque de la transition dont est née swissinfo.ch. J’écris et je réalise de petites vidéos, principalement sur les sujets scientifiques.
«Ueli Steck s’en est allé, par le bas, comme tous ces alpinistes, Loretan, Kukucuzka, Humar, que l’on croyait immortels, alors qu’il préparait un enchaînement jamais réussi, ni même tenté», écrit ‘La Liberté’. Il allait s’attaquer, depuis le camp de base de l’Everest, au Toit du Monde par l’arête ouest, suivre le couloir Hornbein, que personne n’a plus parcouru en entier depuis le premier passage en 1963, descendre ensuite par le col sud (la voie normale) puis tirer sur le Lhotse et relier cet autre géant (8516 m). Cette traversée, prévue sur 48 heures et naturellement sans apport d’oxygène, prolonge le temps passé dans la «zone de la mort», au-dessus de 7500 mètres.
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Ueli Steck, un grand Suisse
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Ueli Steck, qui s’est tué lors d’un tour d’échauffement au Nuptse, représentait beaucoup de ce dont nous les Suisses aimons nous targuer: il avait du succès, il travaillait dur et méticuleusement, et en même temps, il ne se vantait pas de ses victoires, qu’il ne considérait pas comme exceptionnelles, mais plutôt comme le fruit mérité…
Ueli Steck était conscient de jouer avec la mort: «C’est une question à laquelle je réfléchis beaucoup, avait dit le Bernois au quotidien fribourgeois. Il y a dans la survie quelque chose de mathématique…» Et de rappeler que dans le livre SpeedLien externe, paru en 2014, on trouve un dialogue entre Ueli Steck et Reinhold Messner. Et il y a cette phrase de Messner, le survivant: «Evidemment, tôt ou tard, il surgit un problème qui te transporte dans l’au-delà.» Ce problème a donc surgi le 30 avril, au Nuptse, qu’il gravissait en solitaire. Et donne un résonnance prémonitoire à la réponse de Steck à Messner: «je trouve qu’il y a des rêves pour lesquels il vaut la peine de risquer quelque chose. Et la vie est un rêve.»
«Un obsédé du contrôle»
Pourtant, en 2012 au Népal, juste avant d’attaquer l’Everest, Ueli Steck avait parlé à swissinfo.ch (en anglais) et s’était dit «très conscient des risques», se décrivant comme «un obsédé du contrôle». «Je ne risque jamais ma vie. Quand je fais l’Eiger en solo, je suis probablement mieux assuré que les alpinistes encordés – je sais que je ne vais pas tomber. C’est comme de descendre un escalier. Vous ne pensez jamais à tomber quand vous mettez juste un pied devant l’autre. Cependant, il faut être honnête avec soi-même, on ne peut faire ça que pendant une certaine période de sa vie».
«Ueli Steck ne se voyait pas comme une machine, écrit le ‘Bund’. Mais ces derniers mois, il se battait avec d’énormes efforts contre la pente descendante». La quarantaine atteinte, comme beaucoup de ses congénères, l’alpiniste voulait, avec cette nouvelle tentative himalayenne, «montrer au monde entier, et d’abord à lui-même de quoi il était capable». Il l’avait dit au quotidien bernois: «je ne voudrais pas rester dans un cercle vicieux, sinon, dans les prochaines années, je risque de payer mon ambition de ma vie».
Steck, écrit encore le ‘Bund’, «était conscient qu’il ne se battait pas en premier contre la montagne, mais bien plus contre ses propres doutes. Et la mort l’a rattrapé avant qu’il ne puisse échapper au cercle vicieux».
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Un homme et ses montagnes
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Eiger, Grandes Jorasses, Cervin. Les trois par la face Nord, les trois en sept heures et quatre minutes en tout ! Des chiffres qui font du Bernois un des grimpeurs en solo les plus rapides du monde.
«’Un jour ou l’autre’, il tombera», disaient ceux qui ne rêvent pas, en préférant évoquer l’inévitable punition plutôt que le plaisir de l’instant, écrit pour sa part ‘Le Temps’. Pour Ueli Steck, les ignorer permettait de tenir les oiseaux de mauvais augure loin des cieux sous lesquels il évoluait. Les rêves des rêveurs n’appartiennent qu’à eux. C’est ce qui les rend immortels. Dimanche matin pourtant, il a fallu faire un constat: les immortels n’existent pas».
Le quotidien romand rappelle également qu’Ueli Steck, si admiré qu’il soit, ne faisait pas l’unanimité: «soit on l’aimait, soit on ne l’aimait pas. Avec ses jambes arquées, sa soif de vitesse et son unique volonté de faire du sport et de se défouler, il a secoué le milieu alpin traditionnel. Il abordait les montagnes comme s’il s’élançait dans un sprint en plein stade. Des règles qui arbitrent les pratiques de l’alpinisme traditionnel, il s’en moquait pas mal».
Ce qui a conduit certains à remettre parfois en cause ses exploits. Comme le rappellent ‘La Tribune de Genève’ et ’24 Heures’, «des doutes s’expriment. Le Bernois se voit reprocher de ne jamais convier un témoin qui pourrait authentifier l’exploit. Il refuse lui-même de documenter son exploit par un GPS qui certifierait l’itinéraire suivi et le temps établi. Obstiné, il se justifie: ‘Je fais ces solos pour moi, je ne veux pas me mettre la pression’. Les sceptiques notent que ses sponsors s’en servent et qu’il vit de leur générosité. Il y a comme un malaise».
La fatalité
Finalement, c’est la montagne qui aura le dernier mot. Comme le note la ‘Luzerner Zeitung’, «il ne faut jamais oublier qu’il y a là-haut des choses qui sont plus fortes que le plus fort des alpinistes. Ueli Steck le savait bien, lui qui déclarait: ‘il faut l’accepter. Tu n’es qu’une petite partie du tout. Et si tu tombes, rien ne change, à part peut-être pour toi’. Et une chance comme celle qu’il avait eue à l’Annapurna [où il avait frôlé la mort], on ne l’a peut-être qu’une fois dans sa vie».
Ce d’autant qu’il suffit d’un tout petit rien pour que la machine s’enraye. Interrogé par ‘Le Matin’, Jean Troillet rappelle qu’«un déséquilibre peut provenir d’un simple caillou qui vous tombe dessus. Un casque qui se brise, ça lui était arrivé dans l’Annapurna. L’Everest n’est pas plus dangereux qu’un autre sommet. Partout on peut tomber sur un mauvais jour».
Et de rappeler le sort de Nicole Niquille, première femme guide de montagne de Suisse, qu’une simple petite pierre reçue sur la tête en cueillant des champignons a suffi à envoyer dans une chaise roulante.
Mais pour le vétéran de l’alpinisme (69 ans), ce n’est pas une morbide quête de la mort qui guide les fous de la grimpe: «On ne part pas affronter la montagne pour mourir, de même qu’on ne prend pas la route en voiture pour cherche l’accident. Au contraire: on aime tellement la vie!»
En quelques dates
1976 – Naissance à Langnau (canton de Berne).
2008 – Le 13 février, face nord de l’Eiger par la voie Heckmair en 2 h 47’33; en avril, avec Simon Anthamatten, face nord du Tengkampoche (6500 m), ce qui leur vaudra le Piolet d’or.
2009 – Le 13 janvier, il boucle au Cervin la trilogie express des faces nord en solitaire (Eiger en 2 h 47, Grandes Jorasses en 2 h 21, Cervin en 1 h 56).
2011 – Le Shishapangma (8027 m) en solitaire par la face sud en 10 h 38 et le Cho Oyu (8201 m).
2013 – En avril à l’Everest, il est pris dans une altercationLien externe avec des sherpas. Le 9 octobre, il réussit en solitaire la face sud de l’Annapurna (8091 m), ce qui lui vaut un deuxième Piolet d’or.
2015 – Le 11 août, il termine l’enchaînement des 82 sommets de 4000 m des Alpes, après 62 jours d’effort (escalade, vélo, parapente).
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«Le grimpeur de l’ici et du maintenant»
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Journaliste et alpiniste allemande établie au Népal, ancienne de swissinfo.ch, Billi Bierling rend hommage à son ami Ueli Steck, le génie suisse de la grimpe qui s’est tué dimanche dans l’Everest. Depuis notre première rencontre en 2007, j’en étais venue à bien connaître Ueli – en partie grâce à la base de données Himalayan DatabaseLien…
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Ueli Steck, qui s’est tué lors d’un tour d’échauffement au Nuptse, représentait beaucoup de ce dont nous les Suisses aimons nous targuer: il avait du succès, il travaillait dur et méticuleusement, et en même temps, il ne se vantait pas de ses victoires, qu’il ne considérait pas comme exceptionnelles, mais plutôt comme le fruit mérité…
Les héros de l’Everest, véritables «astronautes suisses»
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Les Suisses qui ont gravi l’Everest en 1956 ont écrit une page importante de l’histoire de l’alpinisme. Mais ils ont aussi symbolisé la volonté de la Suisse de, non seulement corriger son image écornée, mais aussi de jouer un rôle important dans le boom technique de l’après-guerre.
En mai 1956, deux cordées parviennent au sommet de l’Everest, à 8848 mètres d’altitude, le point le plus haut du monde. Après Edmund Hillary et Sherpa Tenzing en 1953, ces deux cordées ne sont que la deuxième et la troisième à réussir cet exploit.
Et elles sont suisses. La première est formée d’Ernst Schmied et de Jürg Marmet, la deuxième de Dölf Reist et Hansruedi von Gunten.
Quelques jours plus tôt seulement, deux autres Suisses ont signé la première ascension du Lhotse, à 8516 mètres: Fritz Luchsinger et Ernst Reiss ont réussi à vaincre le quatrième sommet du monde.
«Les Suisses gravissent l’Everest deux fois et vainquent le Lhotse», écrit alors le «New York Times» en première page. Le duo Luchsinger/Reiss a réussi une «ascension passant pour être plus difficile que celle de l’Everest».
«C’est probablement la deuxième place la plus satisfaisante du monde», commente de son côté le magazine américain «Life».
Les médias suisses ne sont pas en reste. «Triomphe des Suisses sur l’Himalaya», écrit la «Schweizer Illustrierte Zeitung»), qui consacre ensuite aux héros des reportages photos pendant plusieurs semaines.
«Nous sommes sur l’Everest»
Tous ces comptes-rendus d’époque, de même que des fac-similés, des photos originales, des films et des enregistrements sonores et des objets des expéditions peuvent aujourd’hui être admirés à Berne, au Musée alpin. L’exposition Himalaya Report est à voir jusqu’au 26 juillet 2015.
«L’exposition montre comment les alpinistes ont fait connaître leurs expériences depuis le début du 19e siècle. Aujourd’hui, les alpinistes de pointe sont des produits de marque, parfois des marques à part entière. Nous avons voulu retracer cette évolution», explique Beat Hächler, directeur du Musée alpin.
Pour le spécialiste, les expéditions sur l’Everest sont les «suites d’un monde colonisateur et imbu de nationalisme. Les alpinistes étaient ‘les astronautes suisses’. Ils ont suscité un sentiment d’appartenance commune dans leur pays d’origine.»
C’est aussi l’analyse de Patricia Purtschert, postdoctorante à l’Institut d’histoire de l’Ecole polythechnique fédérale (EPF) de Zurich. «Le sentiment transmis par ces alpinistes était ‘nous avons fait quelque chose de spécial’». Elle-même alpiniste passionnée, l’historienne a analysé les expéditions suisses dans l’Himalaya sous l’angle de la décolonisation.
Environ dix ans après l’horreur de la Seconde Guerre mondiale, il y avait encore d’autres enjeux, ajoute Patricia Purtschert. «J’ai pu rencontrer Annelies Sutter-Lohner peu avant sa mort, raconte-t-elle. Elle était l’une des rares femmes au sein des expéditions himalayennes, en 1947 et en 1949. Selon elle, les personnes de l’après-guerre étaient avides de telles aventures. L’Europe était encore en ruines. Les histoires fascinantes des aventuriers dans le lointain donnaient l’impression que, quelque part, un monde sauvage et apparemment intact existait encore.»
Le fameux réduit
Mais il y avait plus que l’esprit d’aventure. Les héros suisses avaient encore une autre fonction, selon Patricia Purtschert: «De manière assez géniale, ils ont représenté une intersection entre une Suisse qui s’était compromise avec le régime nazi et qui avait été fortement critiquée par la communauté internationale et une Suisse en train de s’ouvrir, qui devait urgemment améliorer sa réputation.»
«Beaucoup de Suisses connaissaient les montagnes pour y avoir pratiqué la randonnée. La rhétorique de la défense nationale et du ‘réduit alpin’ avaient aussi marqué les esprits», ajoute la chercheuse.
«Les voyages dans les pays inconnus et exotiques d’Asie et la vive compétition que se livraient les nations pour vaincre les plus hauts sommets étaient des éléments très attractifs pour les discussions au pays.»
Revers de la médaille: la manière dont ont décrivait les habitants de ces régions, comme étant soi-disant très primitifs, restait typiquement coloniale.
Avant-goût de modernité
L’exposition
«Himalaya Report. La conquête des sommets à l’ère des médias, 1902-2015», une exposition à voir au Musée alpin de Berne jusqu’au 26 juillet 2015.
L’exposition retrace l’évolution des comptes-rendus médiatiques sur l’alpinisme dans l’Himalaya, des premières photos du K2 prises par le pionnier neuchâtelois Jules Jacot Guillarmod jusqu’à aujourd’hui.
On peut y voir des films de fiction dans le milieu de l’alpinisme, comme celui de Günter Oskar Dyhrenfurth, tourné 1934, avec des alpinistes suisses au Gasherbrum I , à plus de 7000 mètres d’altitude.
Les ascensions contemporaines, véritables événements médiatiques, sont également expliquées. Les sportifs de l’extrême Ueli Steck et Stephan Siegrist apparaissent dans la présentation.
Il est en outre possible d’admirer de nombreux objets ayant servi aux alpinistes dans l’Himalaya et de voir et écouter de nombreux témoignages audio-visuels, notamment d’Aleister Crawley, Günter Oskar Dyhrenfurth, Jules Jacot Guillarmod, Gerlinde Kaltenbrunner, Reinhold Messner, Stefan Siegrist et Ueli Steck.
Un blog a été ouvert à l’occasion de l’exposition (http://himalayareport.tumblr.com/)
Le 24 octobre, une cérémonie aura lieu pour la remise du fonds Erhard Loretan, décédé en 2011 au Grünhorn, au Musée alpin de Berne. Son frère, Daniel Loretan, remettra notamment des enregistrements sonores. Erhard Loretan a été le troisième alpiniste à avoir réussi l’ascension des 14 sommets de plus de 8000 mètres que compte la planète.
Les Suisses ont aussi utilisé l’Everest comme laboratoire d’expérience dans les hauteurs glacées. Ainsi, dans ce qu’on appelait la zone de la mort, ils ont testé des développements technologiques qui impressionneraient bientôt le monde.
Appareils à oxygène, tentes, cordes, habits isolants, chaussures spéciales, montres et utilisations des ondes radio: les Suisses ont fortement contribué à un développement technologique très rapide pour l’alpinisme, explique Patricia Purtschert.
De plus, «ces progrès ont été mis en scène de manière très médiatique. Ainsi, les alpinistes chaudement vêtus, évoquant les astronautes, sont devenus le symbole même du progrès technique». En 1960, Max Eiselin est allé encore un cran plus loin en utilisant un petit avion de type Pilatus Porter pour l’assister lors de la première ascension du Dhaulagiri. C’était une première.
En 1952, c’est aussi à cause de la technologie qu’une expédition avait échoué. Les appareils à oxygène s’étaient en effet révélés inadéquats.
L’amitié entre Raymond Lambert et le sherpa Tenzing, originaire du pied de l’Himalaya, cristallise la nouvelle image de la Suisse. Tous deux étaient les alpinistes les plus expérimentés de l’expédition de 1952.
«Raymond Lambert, c’était d’une part le Suisse typique, les pieds sur terre, barbu, avare de mots mais extrêmement sympathique, décrit Patricia Putschert. Mais d’autre part, c’était aussi des gens comme lui qui propageaient une nouvelle image de la Suisse dans le reste du monde. Son amitié avec Tenzing était vue comme le signe d’un nouvel ordre du monde en train de naître, post-colonial et marqué par la coopération.»
Les expéditions himalayennes ont permis à la Suisse de faire oublier la vieille logique de repli sur soi et de montrer un payer s’ouvrant au monde. L’exploit fut – aussi – de passer de l’une à l’autre image sans générer de contradictions, note la chercheuse.
Sans nationalisme
Quant à la rhétorique nationaliste, très forte en alpinisme jusque là, elle a aussi été pratiquement réduite au silence.
«Un membre de la Fondation suisse pour les recherches alpines [qui organisait et finançait des expéditions, ndrl] avait par exemple déclaré que la croix suisse symbolisait dorénavant la Croix-Rouge, elle-même symbole de coopération internationale», précise Patricia Putschert.
Avec la fin du colonialisme, l’indépendance de l’Inde et l’ouverture du Népal, le caractère international des ascensions était quasi obligatoire.
«La décolonisation a aussi montré à la Suisse qu’elle devait changer d’attitude», ajoute l’historienne. Le fait que le Népal ait été le premier pays prioritaire de l’aide au développement suisse n’est pas un hasard.
Toutefois, les alpinistes ont aussi continué à cultiver des valeurs très traditionnelles, notamment en ce qui concerne le partage des rôles entre les sexes, conclut Patricia Putschert. «L’imagerie des années 50 montre les femmes faisant des signes d’adieu à leurs maris à l’aéroport, tandis que les héros masculins s’en vont de par le monde.»
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