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La vie est chère en Suisse, mais on y vit bien

Les biens de consommation sont peut-être plus chers en Suisse, mais la population a tout de même plus d’argent. Keystone

Les villes de Genève ou Zurich figurent parmi les villes les plus chères du monde. Le coût de la vie en Suisse bat des records, ce qui n’empêche pas les Suisses de bénéficier d’un niveau de vie parmi les plus élevés à l’échelle européenne.

Les Suisses sont en moyenne satisfaits de leur situation financière. C’est ce que démontre un rapport de l’Office fédéral de la statistique qui se base sur l’année 2014.

L’étude place la Suisse au troisième rang des pays européens ayant le meilleur niveau de vie. Seuls les citoyens du Luxembourg et de Norvège bénéficient d’un revenu disponible plus important que les Suisses.  

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Le niveau de vie général est mesuré par le revenu disponible équivalent médian, après correction des différences de niveaux de prix entre les pays. «Ainsi, malgré le niveau des prix élevé en Suisse, la situation financière de la population après déduction des dépenses obligatoires était plus confortable que celle de la plupart de nos voisins et des pays de l’Union européenne», commente l’Office fédéral de la statistique dans un communiqué.

En outre, le pourcentage de personnes qui vivent en-dessous du seuil de pauvreté a diminué. 6,6% de la population, soit 530’000 personnes sont touchées par la pauvreté, alors que ce pourcentage s’élevait à 9,3% en 2007.

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Mais la pauvreté existe aussi en Suisse. La proportion de la population suisse qui vit dans la privation matérielleLien externe est toutefois l’une des plus basses d’Europe. Elle représente 4,6%, alors que la moyenne européenne se situe à 18,6%.

La privation matérielle se définit comme l’absence, pour des raisons financières, d’au moins trois éléments parmi neuf. Par exemple, 9,7% des Suisses n’ont pas les moyens de s’offrir chaque année une semaine de vacances hors de leur domicile, alors que la moyenne de l’UE avoisine elle les 37%.

Plus lourd de conséquences, 1,7 % des personnes ne peuvent pas s’offrir un repas complet (viande, poisson ou équivalent végétarien) tous les 2 jours. Mais là aussi, ce chiffre est faible en comparaison européenne (9,5% pour l’UE).

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