Finale nationale du concours « Ma thèse en 180 secondes »
(Keystone-ATS) Pascale Deneulin de l’Université de Lausanne a remporté jeudi soir la troisième finale suisse du concours francophone de vulgarisation et d’éloquence « Ma thèse en 180 secondes ». Elle ira défendre les couleurs de la Suisse dans la capitale vaudoise cet automne.
La doctorante a présenté en trois minutes l’objet de son travail, intitulé « Minéralité des vins: étude sémantique et sensorielle d’un concept émergent » aux spectateurs réunis dans l’Aula Magna de l’Université de Fribourg. Ingénieure en agroalimentaire, celle qui a fait de l’analyse sensorielle du vin son métier est affiliée à la faculté des lettres. Elle remporte 1500 francs.
Le deuxième prix est allé à Lucas Güniat, de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. L’étudiant qui s’est entiché durant son cursus universitaire de la physique des semi-conducteurs a présenté dans le temps imparti sa thèse intitulée « Les nanofils et leurs directions de croissance: façonnage d’une plateforme quantique ordonnée ». Il remporte 1000 francs. Le natif du sud de la France a également remporté le prix du public doté de 750 francs.
Marie-Hélène Girard de l’Université de Genève est montée sur la troisième marche du podium. Traductrice agréée au Canada, elle est affiliée à la faculté de traduction et d’interprétation. Son travail porte le titre suivant: « Traduction du droit international pénal : État des lieux et analyse de la transposition des notions clés ». Son prix est doté de 750 francs.
Finale internationale à Lausanne
La lauréate du premier prix participera à la finale internationale, le 27 septembre prochain à Lausanne, détaille la Conférence universitaire de Suisse occidentale dans son communiqué. Elle s’y mesurera aux candidats venus du Québec, de France, de Belgique, du Maroc et de treize autres pays d’Afrique, d’Europe de l’Est et du Moyen Orient.
Le concours « Ma thèse en 180 secondes » a eu lieu pour la première fois en Australie à l’université du Queensland, en 2008. Le concept offre l’occasion aux candidats de parfaire leurs aptitudes en communication, tout en leur permettant de diffuser leurs recherches plus largement.