Un proche de Macron élu représentant des Français de Suisse
(Keystone-ATS) Marc Ferracci représentera les Français de Suisse et du Liechtenstein dans la nouvelle Assemblée nationale. Ce proche du président français Emmanuel Macron a largement battu sa rivale de la Nupes Magali Mangin, avec 64,97%, a indiqué le consulat de France sur Twitter.
Le candidat du parti Renaissance, la formation présidentielle, a remercié dimanche soir sur Twitter les électeurs de la sixième circonscription des Français de l’étranger.
« Cette confiance m’honore et m’engage à répondre à leurs attentes. Je la reçois également avec gravité, compte tenu des résultats nationaux », ajoute-t-il, alors que le camp présidentiel a perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale.
« Enorme satisfaction »
Au premier tour, il y a deux semaines, M. Ferracci était déjà arrivé largement en tête des quinze candidats en lice, avec 36% des suffrages, contre 20% pour Magali Mangin.
Interrogé par la Tribune de Genève et 24 Heures alors que les résultats n’étaient pas encore définitifs, M. Ferracci s’est félicité de cette victoire « assez nette ».
« C’est une énorme satisfaction et un soulagement après une bonne campagne, une campagne de terrain, qui m’a permis d’atteindre un des deux objectifs que je me suis fixé: cerner au mieux les préoccupations des Français de Suisse – l’autre étant d’arriver à porter le projet du président », a-t-il déclaré.
Polémiques
L’économiste Marc Ferracci, 44 ans, est un proche d’Emmanuel Macron, dont il a été le témoin de mariage. Plusieurs voix se sont élevées pendant la campagne électorale pour dénoncer son « parachutage » par Renaissance.
« Je n’ai plus entendu ce reproche à la fin de la campagne », a souligné M. Ferracci, assurant avoir été « à l’écoute » de ses électeurs pour connaître leurs préoccupations. « Il faudra ensuite arriver à relayer ces préoccupations à Paris de manière efficace. Ce n’est pas un travail facile. Avoir une expérience de l’appareil d’Etat m’aidera », a-t-il ajouté.
Avant le premier tour, M. Ferracci avait assuré s’être intéressé de près au modèle suisse dans l’organisation du monde du travail dans son parcours d’économiste.
A gauche, la candidature de Magali Mangin a également été marquée par une polémique. Cette gestionnaire de projets dans une entreprise sous-traitante du secteur pharmaceutique à Zofingue (AG) a été lâchée par son suppléant, qui a dénoncé dans le quotidien Libération « une lobbyiste de big pharma », qui aurait fait « une très bonne candidate macroniste ».