Une centaine de productions en lice au Festival Tous Ecrans
(Keystone-ATS) Assister aux projections de la 18e édition du Festival Tous Ecrans ne coûtera pas un sou. Grâce au soutien de ses partenaires, la manifestation, qui se tiendra du 2 au 8 novembre prochains à Genève, peut offrir l’entrée libre à ses spectateurs.
Le festival consacré à la production audiovisuelle sur toutes les formes de supports propose cette année six compétitions réunissant une centaine de projections, avec le Danemark comme invité d’honneur, ont fait savoir mardi les organisateurs.
La crème des séries TV
La manifestation consacre cette année un week-end aux séries télévisées, genre de plus en plus prisé par le public. Au total, 17 productions sont en compétition. Une sélection qui permettra aux spectateurs de prendre le pouls des préoccupations contemporaines.
Festival Tous Ecrans ne pouvait pas non plus passer à côté des séries web, qui auront droit à leur compétition, avec 15 projections au menu. Ces créations, proches des séries télévisées classiques, inventent aussi leurs propres ressorts dramatiques.
Plus près du jeu vidéo, les fictions et documentaires interactifs, sont l’occasion, pour les organisateurs, de réunir dans une même compétition des productions atypiques s’appuyant sur les possibilités offertes par le web. Cinq oeuvres seront diffusées.
Dix longs métrages
Dix films figurent au programme des longs métrages en compétition. Les spectateurs auront l’occasion de voir « Rengaine », l’odyssée du choc des cultures de Rachid Djaïdani ou encore « Game Change », un téléfilm de Jay Roach récompensé aux derniers Emmy Awards.
Cette année, la sélection des courts métrages a tenu compte de l’évolution des pratiques. Les films produits pour le grand écran seront en compétition dans la même catégorie que les films produits pour le web.
Enfin, les courts métrages suisses auront droit à leur propre compétition. Parmi les 13 films projetés, un tiers provient d’étudiants en école de cinéma. Un constat qui fait dire aux organisateurs du festival que « la relève est enfin arrivée ».