Ursula von der Leyen, une autorité forgée dans les crises
(Keystone-ATS) Ursula von der Leyen a annoncé officiellement lundi être candidate à sa succession à la tête de la Commission européenne. L’Allemande s’est imposée durant un mandat secoué par les turbulences, du Covid à la guerre en Ukraine, comme la voix – reconnaissable – de l’UE.
Première femme à occuper ce poste, l’Allemande de 65 ans se verrait bien enchaîner cinq de plus à Bruxelles. Dans une Union européenne à laquelle il est souvent reproché d’être trop peu incarnée, elle a imprimé un style, un ton.
Désireuse d’affirmer la place du bloc (mais aussi la sienne) sur la scène internationale, elle a tenté de repousser les limites de son poste –outrepassé son rôle, disent ses détracteurs.
Au risque, parfois, de susciter de vives tensions au sein des 27, comme lors d’un déplacement à Tel Aviv en octobre où elle avait soutenu le droit d’Israël à se défendre sans prendre le soin d’ajouter que la réponse militaire à l’attaque du Hamas devait se faire conformément au droit humanitaire et international.