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Un Fribourgeois crée un « Tinder des montagnes » pour trouver l’amour en altitude

Pour trouver l’âme sœur, un amoureux de la marche lance un système de petites annonces sur les sommets.
Pour trouver l’âme sœur, un amoureux de la marche lance un système de petites annonces sur les sommets. (image d'illustration) Keystone / Valentin Flauraud

Et si l'amour se nichait au sommet d'une montagne? C'est l’idée ingénieuse d'un jeune Fribourgeois. Lors de ses randonnées alpines, il dépose des carnets pour permettre aux célibataires de laisser leurs coordonnées dans l’espoir de faire la connaissance d'un futur randonneur ou une future randonneuse.

Thibaud Monney, 28 ans, est un passionné de randonnées en montagne. Pour ce coeur à prendre, arpenter seul les paysages alpins est déjà un plaisir, mais partager ces moments à deux serait encore mieux.

Après avoir testé les applications de rencontres, il réalise que cette approche ne lui correspond pas. « Il y a ces algorithmes qui gèrent ta vie. Moi, je préfère venir au sommet, il n’y a pas d’algorithme. Les gens sont en montagne, ils aiment cela et on se rencontre comme ça », témoigne-t-il mardi dans le 19h30.

Six sommets équipés d’un carnet

Thibaud Monney, 28 ans, est un passionné de randonnées en montagne. Pour ce coeur à prendre, arpenter seul les paysages alpins est déjà un plaisir, mais partager ces moments à deux serait encore mieux.
Thibaud Monney, 28 ans, est un passionné de randonnées en montagne. Pour ce coeur à prendre, arpenter seul les paysages alpins est déjà un plaisir, mais partager ces moments à deux serait encore mieux. (image d’illustration) Keystone / Gian Ehrenzeller

Fort de cette réflexion, le jeune Fribourgeois a l’idée originale de déposer des petits carnets rouges sur le chemin des randonneurs, à l’image d’un « Tinder des montagnes ». A ce jour, six sommets sont équipés: Les Merlas, Teysachaux, La Vudalla, Vanil du Van, Wandflue et Dent de Broc.

Chacun peut y laisser ses coordonnées et, pourquoi pas, toucher le cœur d’un autre amateur de nature. « C’est parti d’une blague, j’en ai parlé à mes collègues et l’idée est sortie que je devais créer ces petits carnets », raconte-t-il.

L’idée a rapidement trouvé son public. À peine arrivé au sommet, un randonneur curieux tombe sur les petites annonces. « Je trouve l’idée géniale », s’enthousiasme ainsi Simon, avant d’ajouter son numéro de téléphone au carnet.

Une démarche qui séduit

Depuis six mois, ces carnets ont déjà permis à des dizaines de personnes de déposer un message. Quant à Thibaud, il a lui-même établi des contacts grâce à son concept.

Et c’est ainsi qu’il a croisé la route de Léa, 27 ans, une passionnée de trail et de chocolat. Tous deux vivaient à quelques pas l’un de l’autre sans le savoir, mais c’est le « Tinder des montagnes » qui les a réunis.

« Je trouve plus original de rencontrer quelqu’un via ce carnet en nature que sur Tinder ou internet, c’est banal », commente Léa.

Depuis deux mois, une belle amitié s’est installée entre eux deux. Pour l’amour, le temps le dira. Mais quoi qu’il en soit, le « Tinder des montagnes » semble avoir encore de beaux jours devant lui.

"Tinder des montagnes" semble avoir encore de beaux jours devant lui.
« Tinder des montagnes » semble avoir encore de beaux jours devant lui. (image d’illustration) Keystone / Gian Ehrenzeller

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